Sujet: belladone ▬ atropa belladona. Mer 13 Aoû - 17:18
Fiche d'identité
Photo d'identité
Infos généralesSurnom ─ Bella, Dona, Patronne ge ─ 31 ans Anniversaire ─ 01 Avril Quartier d'origine ─ Quartier centrale Métier ─ Propriétaire de la ferme du Vieux Moulin Adhésion ─ Neutre
Musique de fond
Réputation
Personne ne sait qu’elle est chimère, personne ne sait qu’elle est proie. Ici, on parle de Belladone la native. La grande Belladone, propriétaire de la Ferme du Vieux Moulin ! Marchande mais dure en affaire, employeuse, elle est la mère nourricière de la prison. Peu de choses circulent sur sa vie privée, mais certaines rumeurs disent que depuis que son mari est mort, les choses ont commencé à changer. Sûrement des racontards après tout, car les récoltes sont toujours aussi bonnes, et les prix toujours aussi élevés. Sûrement des racontards ...
JoueurPseudo ─ Midona ge ─ 17 ans Avatar ─ Maria d’Arakawa under the bridge
Carnet personnel
QuestionnaireDe quelle caractéristique physique as-tu écopé en tant que Chimère ? ─ A première vue, rien ne pourrait trahir sa vraie nature. C’est dedans, tout à l’intérieur que ça a été changé. C’est sa colonne vertébrale, rigide, acier - cachée, à l’abri. C'est ses organes de femme, c'est son droit à la vie - enlevé, remplacé par un simulacre, par un imposteur, par un foutu bout de métal. Mais il y a cette cicatrice dans son dos, de ses reins au croisement de ses omoplates ; et la fine couture qui borde son ventre vide de vie qui montrent qu’elle est pas comme les autres, qu’elle est bricolée, trafiquée. Monstre.
As-tu déjà eu affaire aux Rafleurs ? ─ Y'en a qui sont bons clients de Belladone - et elle joue à ce jeu malsain du "j'espère que mes produits vous plairont' ; alors qu'elle les hait. Eux et tous les autres. Sourires polis, rires aussi coupant que du verre. Elle se sent si supérieure, Belladone, bien cachée derrière son image de Native.
Vis-tu plutôt caché ou ouvertement ? ─ Elle vit ouvertement dans un mensonge qui la ronge, qui la bouffe. Ne montrant jamais son dos, jamais sa vraie nature - et s'exposant pourtant, s'étalant allègrement devant toute la prison, dans son besoin constant d'attention.
Réussis-tu à exercer un métier ? ─ Evidemment, femme active qu'est Belladone, à gérer, surveiller, compter les sous, vider les sous, engueuler et faire trimer, nettoyer, menacer, couper.
Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ? ─ Du néant, du vent, une jolie comédie qui s'arrêtera très bientôt lorsque certaines têtes tomberont. Elles finissent toujours par tomber. Clac clac clac.
C’est bien de Belladone qu’on parle, la grande Belladone. Sa ferme, c’est elle qui l’a montée, toute seule comme une grande. Elle n’a besoin de personne Belladone, elle a la force dans le sang, le courage dans le coeur. Elle est une montagne inébranlable, un royaume - que dis je, un empire tout entier ! Mère des moissons, nourricière, patronne de tous les estomacs de la prison. Elle est l’ombre qui plane au dessus des têtes de tous les fermiers du Vieux Moulin, les surveillant de son implacable et impeccable autorité. Non non, on ne rigole pas avec Belladone.
Belladone et ses airs de reine, Belladone l’impératrice ; avec ses sourires et son rire de glace. Toujours droite, la colonne figée, elle s'avance, elle insulte, elle médit. Qu'elle est peste Belladone, qu'elle est garce. Elle a cette suffisance bourgeoise qui suinte comme un venin d'entre ses lèvres carmines. Ah, elle aurait tant aimé être une grande dame Belladone, joliment coiffée et parée, toute en beauté dans sa robe à cage et ses talons qui font clac clac clac. Mais non, Belladone c’est la dame au tablier couvert de terre, au parler franchouillard et au sécateur rouillé qui ne fait plus clac clac clac.
Clac clac clac. Il manque un boulon à Belladone. Tout le monde à la ferme le sait, mais personne n’ose le lui faire remarquer. C’est qu’elle est imposante Belladone, c’est que son regard glace le sang. Alors même si elle rentre dans une de ces colères noires - détruisant tout tout tout - on ne lui dira rien à Belladone. Même si elle explose d’un de ses rires dérangés jusqu’à s’en fêler la voix, on n’arrêtera pas Belladone. Clac clac clac. Il y a quelque chose de cassé, quelque chose de brisé en Belladone. Sous toute cette autorité, dans ce corps tendu par ses grands airs - c’est du poison. C’est du poison rouge et poisseux qu’est le sang de Belladone.
La reine Belladone a des chevilles de verre, et le coeur au bout des doigts.
Elle est passionnée, trop passionnée Belladone. Tout l’agresse, tout la ronge, tout lui prend les entrailles et lui mord le ventre. Parfois, Belladone pleure sans raison, avant de sourire à s’en faire saigner - saigner - saigner. C’est son coeur à Belladone, son coeur qui lui n'est pas d'acier et qui se déchire peu à peu. Elle est dérangée Belladone, elle est instable, névrosée. Dévastée. Elle a toujours été excès, grands cris et grands maux, et elle est fatiguée Belladone. Elle voudrait voyager, prendre l'air, ennuyée par tout autour d’elle - par le bruit, par les gens, par la vie. Vivre, vivre c’est si fatiguant.
Mais il y a la ferme. C’est sa ferme à Belladone - sa jolie ferme qu’elle garde avec hargne, qu’elle protège comme s’il s’agissait de son propre enfant. Le seul enfant qu'elle pourra jamais avoir. Alors elle enferme son trop plein de sentiments dans son coeur si tendre et rouge, et elle continue vivre. De survivre.
Parce qu’elle est Belladone, la mauvaise herbe, l'empoisonnée, et que malgré les tempêtes et les orages, elle survivra. Belladone jamais ne se fânera.
Trime plus vite godelureau. Ramasse moi ça fissa.
Biographie
HistoireEt il m’avait dit qu’il voulait un fils, ou une fille, qu’on élèverait tous les deux à la ferme. Et il m’avait dit ça avec de tels yeux que moi j’ai pas su répondre - pas tout de suite - et que je me suis contentée de sourire comme je le faisais si souvent. C’est de sa faute, il avait été si soudain, si brusque, alors qu’il savait que j’avais toujours eu du mal à exprimer mes sentiments. Maman, pourquoi tu m’as toujours dit de mentir sur ma véritable identité ? Maintenant je le regarde, mutine, m’implorer de lui donner un enfant - S’il avait su, s’il avait su depuis le début que j’étais une bricolée, et que ces cicatrices n’étaient pas la faute des loups mais de toi Maman, tu crois que tout aurait été différent ?
Les jours passent et se tassent dans notre routine de travail, et la ferme prend tout notre temps. Il m’a dit qu’il m’aimait bien lorsque je prenais ce ton autoritaire - le même que toi Maman - est-ce que tu es fière ?
Un soir il est entré dans le moulin, les lèvres encore mouillées d’alcool, et il m’a maudite. Oui c’était bien une malédiction qu’il ma jeté - c’était le regard qui trompait pas, celui tout brillant d’une ferveur malsaine. Il s’est approché de moi qui était en train de finir de tenir les comptes, et il m’a attrapé par le bras. C’était pas méchant, comme geste. C’était plutôt désespéré, comme les mots indistincts et rendus pâteux par l’ivresse qu’il m’a lancés.
Tu peux pas avoir d’enfant c’est ça ?
Il a souri, comme s’il venait de faire une bonne blague, comme s’il s’attendait à ce que je rie à mon tour. Mais moi j’ai pas ri, non, pas cette fois-ci. Moi je l’ai fixé de mes yeux-poignards, ceux qu’il disait rasoirs, et j’ai articulé difficilement, les lèvres tremblantes, un simple petit mot.
Oui. Le oui le plus difficile de toute ma vie que c’était, celui-ci. Mais une fois passé, j’ai eu cette confiance terrible qui s’est emparée de moi. Celle un peu folle de tout révéler, de tout dire - parce que vous voyez je l’aimais, je l’aimais, je l’aimais - et j’ai lancé. J’ai jamais pu avoir d’enfants, et je pourrais pas en avoir. Je suis bricolée d’ici. Main sur mon ventre, je faisais la fière, mais j’avais le coeur au bord des lèvres. J’ai toujours été bricolée. Mais j’avais peur de te le dire - stupide hein - mais maintenant j’ai plus peur alors…
Il m’a coupé net, comme on coupe une plante qui prend trop de place, il m’a coupé net avec ses yeux qui ont fait clac clac clac comme trois couteaux lancés dans mon palpitant. Il y avait tant de haine, tant de mépris dans ce regard Maman que j’ai eu envie de crier - mais c’est lui qui l’a fait à ma place. Les yeux fous et gonflés de rage, il s’est jeté sur moi, et mon dos d’acier contre le mur a résonné, battant à mes tempes, assourdissant.
Monstre monstre monstre il a crié.
Puis ce fut à mon tour. A mon tour de faire clac clac clac. J’ai pas trouvé autre chose que le vieux sécateur qui servait à couper les haies et raboter les clôtures, mais en trois coups bien placés ça a suffit à le faire taire, à lui faire fermer ses yeux - ses foutus yeux, ses maudits yeux. J’ai pas tout de suite compris, c’est bien après alors que je venais de jeter son cadavre aux porcs que la pluie elle s’est mise à couler sur mes joues. Et que quelque chose dans mon coeur a définitivement changé.
C’est sa malédiction Maman. Et maintenant, je l’entends Maman, tout le temps. Il chante la berceuse qu’il voulait susurrer à notre fille, tout doucement, et sa voix me rend folle folle folle. Mais malgré tout je continuerai à tenir sa ferme - notre ferme. Mais malgré je continuerai à faire la belle Belladone, à faire la frivole qui se fout de tout et qui n’a plus peur de rien. Parce que c’est ce que tu m’as appris, Maman, toujours être une autre personne.
Au fond, elle est sûrement morte depuis longtemps la vraie, la tendre Belladone, celle dont on parle à la troisième personne pour oublier qu’elle est moi. Mais toi tu comprends pas Maman, tu m’aides pas Maman, t’as été crevée trop tôt, enterrée à la va-vite dans ce trou jonché de ronces et d’orties.
Alors je te laisse une mauvaise herbe de plus sur ta tombe, une belladone tiens, un des poisons que t’aime tant et qui t’a étouffé - une jolie Belladone. Une infertile Belladone. Une mortelle Belladone.
Oski Jeremiah
Perdu
Feuille de personnage ÂGE: 20 ans OCCUPATION : Larbin au Clos ADHÉSION : Aucune
Je. Je sais que c'est pas mon message que tu t'attends à voir à la suite. Mais je tiens juste beaucoup beaucoup beaucoup à te dire que J'ADORE ton personnage. Genre vraiment. Elle et super. Tout es t super. Le monde est beau. Cette fiche aussi. ** Coeuuuurs ♥♥
Bakhome
Gigolo du Prince Schön
Feuille de personnage ÂGE: 23 ans OCCUPATION : Garde du corps du Prince ADHÉSION : Pro-dirigeant
Raah tu aurais du me harceler pour me dire que ta fiche était finie! Je suis désolée de t'avoir fait attendre, c'était un véritable plaisir à lire et ça me donne envie d'écrire la version longue de l'histoire de Bakhome - mais je crois qu'il s'avère trop tard malheureusement /pleure. Tout est en règle, peut-être un truc qui cloche mais je verrais ça avec Séléna quand elle rentrera no problemo! Tu gagnes 5 Gelds supplémentaires vu la règle qu'il y a en ce moment pour les Chimères. Welcome back
Félicitation ! Pour ta validation, tu reçois 10 Gelds, 1 Haut-Fait et une Souricette afin de t'aider à survivre à Gefängnis. Tu peux maintenant aller t'aventurer au cœur de la prison à tes risques et périls. Pense à créer ta fiche de relations, ton inventaire et ton compte-rendu d'objectifs, qui t'aideront à gérer ton personnage.