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 | Sujet: my delusion ••• ALOUETTE Jeu 21 Aoû - 21:28 | |
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Alouette. Alouette. J’adore Alouette.
Et je suis tellement heureuse d’aller le voir, aujourd’hui.
Pan ici j’ai des amis ! Ici, je ne me suis jamais autant amusée, mais ici aussi, je n’ai jamais été aussi triste. Je crois que cet endroit me rend changeante. Cet endroit m’a changée.
Et je foulais les rues, d’un pas las, parce que j’étais en avance. Et les rues s’animent, les rues du quartier boisé, cet endroit magnifique, cet endroit où j’aimerai bien vivre. Parce qu’en fait je n’ai pas de maison.
Et je tourne dans la rue, oui mes bras pendant le long de mon corps s’élèvent avec la vitesse. Les gens me regardent peut-être curieusement. Mais moi je m’amuse en attendant Alouette. Alouette, dépêche-toi s’il te plait, même si ce n’est pas encore l’heure de notre rendez-vous. Alouette, j’ai trop hâte de te voir dans le quartier boisé. Je tourne je tourne et j’ai la tête qui tourne, oh Alouette viens vite me voir avant que j’en perde la tête.
Je crois que c’est la prison me fait perdre la tête.
J’ai failli trébucher, j’ai failli entrer en collision avec un autre habitant pendant que je tournoyais, alors j’ai arrêté de tourner, mais maintenant c’est le monde qui tourne autour de moi.
Alors je me suis mise à tourner en sens inverse.
« Alouette Alouette Alouette »,
je me suis mise à chanter son prénom à hurlant dans les rues, je crois qu’en fait c’est Alouette qui me fait perdre la tête, oh Alouette vient vite jouer avec moi.
Je ne sais pas à quoi il voudra jouer Pan, mais pendant que je serais avec Alouette, toi tu ne seras pas là. Il n’y aura qu’Alouette et moi.
Et dans la rue j’ai vu un garçon blond, j’ai couru, couru, faillit tomber à cause de ma tête qui continuait de tourner, j’ai couru, j’ai cru que c’était Alouette mais ce n’était pas lui. Oh Alouette viens vite s’il te plait, regarde j’en perds déjà la tête.
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Invité
| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Jeu 21 Aoû - 22:06 | |
|   Alouette & Dae Tu avais réussi à t'enfuir de ta chambre, aujourd'hui. Tu regardais, à droite, à gauche, devant, derrière. Apparemment, personne ne t'avais vu descendre rapidement parmi les lianes qui s'étaient formées toutes ces longues années sur ce beau mur. Il y avait beaucoup de monde dans la rue, aujourd'hui. Tu regardais ces gens aux longs et hauts chapeaux noirs : font-ils parti d'une organisation de super-héros ? Et ces petits garçons, plus petits que toi, est-ce que leurs jeux sont amusants ? Toi, tu ne le sait pas, vu que tu n'as rien fait de ton enfance, mais tu sais imaginer. Tu imagine la vie que ces gens ont, la vie dont ils rêvent. Tu imagines qu'il vivent des aventures folles. Souvent, c'est le cas. Souvent, ce n'est pas le cas. Lorsque tu vas te coucher, tu demandes toujours à Leia si il y a des héros, des fées cachés parmi les humains qui traversent la petite rue, où d'autres questions inutiles mais pourtant si nécessaires à toi, à ton imagination. En tout cas, aujourd'hui, tu avais quelque chose d'important à faire : voir Dae. Dae, c'est cette petite fille qui est rapidement devenue ton amie depuis la première fois où tu as bravé cette punition pour sortir dans les rues. Elle est si gentille avec toi, tu l'aimes beaucoup. Hier soir, encore, tu étais tout content dans ton lit. C'était un secret, il ne fallait le dire à personne. Mais tu tournais, tournais, tournais, tournais, tournais dans ton lit, tout fou. « C'est demain, demain, demain, demain que je vais voir Dae ! » Tu étais silencieux mais ta petite tête était pleine de pensées. Tu étais si heureux, et tu l'es encore maintenant, attendant patiemment de rejoindre ton amie. Tu marchas, marchas, marchas, te fondant dans la masse avec tes habits de noble. Personne ne te remarquait parmi tous ces gens qui marchaient dans la rue, qui se dirigeaient vers leur travail, leur maison, qui sait ? Tu aimerais savoir, toi, c'est sûr. Mais tu ne peux pas. Mieux vaut ne parler à personne. Car sinon, finis tes escapades matinales, pendant que papa et maman dorment, finis tes rendez-vous avec Dae, finis tout ce bonheur insoupçonné. Toi, tu aimerais découvrir le monde, car tu es sûr qu'il est beau. « Oh, Dae ! Coucou ! »Elle était là, devant toi. Tu t'étais approché, la voyant courir vers quelqu'un d'autre. Tu lui avait fait un signe de la main avant de courir joyeusement vers elle, tout fou. Enfin ! Enfin ! Tu allais pouvoir passer un bon moment en compagnie de ta meilleure amie, celle avec qui tu peux jouer en toute sérénité, celle qui te permet d'avoir une vie, une vraie. code (c) robyn/mavori. |
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| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Jeu 21 Aoû - 22:56 | |
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Et parce que parfois j’aimerai voler beaucoup plus, voler mais dans le sens d’aller dans les airs, parce que voler dans des boutiques je l’ai déjà fait. Pleins de fois. Mais quand j’étais avec Alouette je sentais que je volais. Mais voler dans le sens de s’envoler. Alouette me faisait m’envoler dans un autre monde, un monde où l’on s’amusait tous les deux. Juste nous deux. Et je suis tellement heureuse.
Aujourd’hui ça ne sera pas une escapade normale. Car plus nos aventures perduraient, et plus j’avais peur pour Alouette. Peur qu’il ne puisse plus me voir.
Ne m’abandonne pas comme d’autres l’on fait.
« Oh, Dae ! Coucou ! »
Et il était là. Là, oui là c’était lui, je ne le confondais pas. J’ai reconnu sa voix, Mais je l’ai tout de même touché pour m’assurer que ce n’était pas une illusion. Que c’était mon Alouette. J’ai posé ma main sur son bras. Alouette, oui. C’était lui. Et j’ai levé la tête pour le voir, mais j’étais éblouie. Mais je sentais que c’était Alouette, je n’avais pas besoin de voir ce minois si appréciable pour le reconnaître. Comme si je sentais sa présence.
« Alouette. Je suis tellement contente. »
La voix frêle plein d’émotions qui résonnait dans les rues.
J’avais la tête qui tournait encore un peu. Doucement j’ai détaché ma main de son bras, doucement je me suis sentie m’envoler parce que je suis avec Alouette.
« Qu’est-ce que tu veux que l’on fasse Alouette ? »
Je n’avais plus envie de tourner en rond dans les rues du quartier boisé, j’avais envie d’autre chose. Une grande escapade. Quelque chose de chouette. Quelque chose qui me ferait décoller. Quelque chose qui me ferait découvrir toujours un peu plus les lieux de Close. Mais si Alouette voulait s’assoir sur un trottoir et jouer aux cartes, on jouera aux cartes. Tout ce qu’Alouette voudra faire me plaira.
Je crois que le simple fait d’avoir un ami me satisfait et me rend heureuse.
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Invité
| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Ven 22 Aoû - 8:17 | |
| Alouette & Dae Tu étais souriant, heureux de revoir ton amie après quelques jours monotones devant ta fenêtre, à regarder les passants et admirer les oiseaux. C'est vrai, tu aimais ça, mais le fait de savoir que la matinée que tu devais passer en compagnie de Dae s'approchait au fur et à mesure te faisait compter les secondes, les minutes, les heures, les repas, le nombre de dalles de la rue. Tu n'est pas vraiment patient quand tu sais que tu vas revoir ton amie. Et dire que ce moment heureux ne durera pas longtemps, car à un moment ou à un autre tu seras obligé de rentrer. Tes parents se levaient habituellement vers six heures et rentraient à la maison pour midi. Il n'était que dix heures, heureusement, mais Leia passerait sûrement vers onze heures trente pour te « réveiller ». « Alouette. Je suis tellement contente. » dit-elle tout en tenant ton bras. Elle le relâcha peu après, te parlant de nouveau. « Qu’est-ce que tu veux que l’on fasse Alouette ? »Toi, tu ne savais pas trop. Tu avais envie de gambader les rues pour aller faire peur au poissonnier, aller embêter la marchande de beaux vêtements ou piquer un journal au garçon qui parlait tout fort, là-haut, et qui tenait pleins de journaux dans la main. Tu le voyais, là, ça devait être lourd, tu te disais. Tu parlas, d'une voix hésitante, après t'être demandé ce qui était le mieux. « Tu sais, il y a cette grande corniche, plus loin, où on peut voir les grands paysages, Leia m'a dit que c'était super et qu'elle y allait souvent. Tu veux aller voir ? Moi j'ai super, super envie ! »Il est vrai que tu avais très envie de voir les paysages depuis cette grande corniche faite pour regarder le paysage du quartier Central. Tu savais que tu ne pourrais peut-être jamais quitter ce quartier, donc tu voulais au moins voir ce que tu ratais. Tu souriais, encore, à Dae. Tu l'aimes beaucoup, Dae. code (c) robyn/mavori. |
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| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Ven 22 Aoû - 19:59 | |
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Alouette aura une idée, Alouette a toujours des idées parfaites quand il s’agit de s’amuser. Et Alouette m’a proposé :
« Tu sais, il y a cette grande corniche, plus loin, où on peut voir les grands paysages, Leia m'a dit que c'était super et qu'elle y allait souvent. Tu veux aller voir ? Moi j'ai super, super envie ! »
Et Alouette avait encore une merveilleuse idée, alors Alouette pourquoi je sens l’hésitation dans ta voix ?
« C’est une idée fantastique Alouette. Allons-y vite, ne perdons pas de temps. »
Et j’ai tenté de te monter dans mon intonation que toi tu étais fantastique, comme mon idée. Je t’ai tiré par ton vêtement pour presser le pas, j’avais hâte, tellement hâte, tellement hâte d’aller là-haut et de voir ce que la nature avait à nous offrir, quel paysage aurons-nous de Close, quelle autre facette de ce monde va apparaître sous nos yeux, et ce que tu vas me dire là-bas. Toi, Alouette, mon tendre ami.
Et nous évitions les gens dans la rue, nous évitions de leur rentrer dedans comme ça m’était déjà arrivé auparavant, nous courrions l’un derrière l’autre et tentons de faire au plus vite pour profiter du peu de temps que nous avions.
C’était un secret, je crois.
Un secret que j’adorais.
Quand nous fûmes arrivés, j’ai aperçu le quartier boisé comme je ne l’avais jamais vu, j’ai encore mieux senti l’odeur du bois émaner des bâtisses, ces effluves que j’inspirais grandement pour en profiter un maximum, comme je voulais profiter d’Alouette et de ce moment avec lui.
« Regarde ces oiseaux là-bas, sur le toit ! »
Et j’étais un peu excitée. Beaucoup, même. Je voulais qu’Alouette me parle de ces volatiles, parce qu’Alouette je le sens si proche des oiseaux. Moi aussi je voulais en savoir autant qu’Alouette sur ce qu’étaient ces animaux fantastiques qui peuvent voler haut, très haut. Moi aussi je veux voler dans ce ciel, et m aller toucher les étoiles.
Ah, il n’y a pas d’étoiles dans la prison.
Je me sentais triste.
Non, pas de tristesse. Il y a Alouette avec moi, je suis heureuse.
Je tentais de me convaincre au fond de ma tête, et je le pensais tellement fort que j’ai dit, mais d’une voix très basse :
« Je suis tellement heureuse. »
Et libre comme un oiseau dans le ciel.
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Invité
| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Mer 27 Aoû - 12:09 | |
| Alouette & Dae Vous êtes partis tout de suite, en évitant les personnes dans les rues. C'était la première fois que tu allais pouvoir aller aussi loin de chez toi. Tu vais peur d'arriver en retard, mais puisque Dae avait dit que ton idée était fantastique, ton coeur était rempli de joie et tu avais tout aussi hâte qu'elle d'arriver dans ce lieu. Leia t'avait loué la fraîcheur de ce lieu, sa beauté et sa magie. Vous êtes alors arrivés. Tu étais fou de joie. Tu admirais les paysages au loin, les maisons de ton quartier derrière toi. Tu tentais de te souvenir du chemin, mais tout de suite, tu te dis que tant que tu était là, autant en profiter. « Regarde ces oiseaux là-bas, sur le toit ! »Tu tournas la tête en entendant Dae. Effectivement, des oiseaux étaient perchés sur un toit, au bord de la corniche. Tu t'approchas en peu, tenant ta chère amie par la main. Elle te dit qu'elle était heureuse, tout comme toi. Tu regardais les oiseaux. Ils étaient beaux et tu avais tellement envie de les toucher. Mais ils étaient loin, et monter sur les murs ne faisait pas parti de tes capacités, sauf s'il y avait des lianes ou un arbre, mais tu n'en voyais pas à l'horizon. Une idée te vint alors. Tu t'approchas un peu plus du mur. Tu toussa un instant puis te mit à jouer ces notes que tu connaissait par coeur grâce à ce long entraînement. Les notes s'enchaînèrent, tu fermais les yeux, jouant de ce chant que tu affectionnes tant. Les oiseaux ne bougeaient pas et te fixaient. code (c) robyn/mavori. |
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| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Mer 27 Aoû - 17:33 | |
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Au creux de ma paume se glisse quelque chose.
La douce main d’Alouette.
Et je la tenais, fort, très fort, comme quelque chose qu’on m’avait offert et qu’on ne devait pas me reprendre.
J’aimais tenir les mains des personnes que j’aimais.
Je me souviens de la main de maman.
Ici, je n’ai jamais tenu autant de mains. Ici, j’ai rencontré plus de personnes que je n’en ai vues sur Terre. Et je crois que ces mains, ces mains si précieuses, je ne pourrais jamais m’en séparer. Je n’aimerai jamais les lâcher, jamais, j’aimerai sentir leur chaleur, leur présence, les émotions qui s’en émanent, toujours, pour le restant de ma vie.
Et ces beaux oiseaux blancs, je les ai observés. J’ai rêvé d’en caresser un du bout de mon index. Et Alouette m’emmena encore plus près du bord de la corniche. De ses minces lèvres se sont échappées des notes, des notes qui, mises bout à bout formaient une mélodie. Une jolie mélodie. J’ai continué de m’appuyer sur la corniche, et j’ai vu ces volatiles qui se sont tournés vers Alouettes. Ces volatiles qui le fixaient comme s’il savait leur parler. Alors moi, j’ai fait comme les oiseaux, j’ai tourné ma tête et mes yeux se sont levés vers le visage d’Alouette. Le visage d’Alouette. Et sous son visage j’ai vu le bois, j’ai vu l’arbre mort, j’ai vu la beauté fragile de sa peau. Je n’avais jamais vu Alouette comme ça.
J’étais pleine d’excitation à l’idée de ce qu’Alouette faisait. Je voulais savoir. Je voulais connaître ce qu’il faisait, je voulais parler aux oiseaux, moi aussi.
« Alouette, qu’est-ce que tu as fait ? »
J’ai toujours levé les yeux pour l’observer, pleine d’interrogation, je tenais ses vêtements comme si je voulais l’empêcher de s’enfuir, comme si j’avais peur qu’il parte si tout cela était un secret. Mais Alouette ne me ferait pas ça.
Alouette, explique-moi tout.
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Invité
| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Dim 7 Sep - 9:28 | |
| Alouette & Dae Tu sentais, tout en chantant, que Dae tenait fort, fort ta main. Le contact de sa main t'emplissait de joie, tu voulais que ce moment dure toute ta vie et plus encore. Tu n'avais jamais eu d'amis, enfermé dans cette chambre qui te semblait être comme une prison dorée, et là, soudainement, tu avais l'impression que le monde était devenu tien. Les notes sortaient encore et encore de ta petite bouche d'adolescent. Tu rouvris les yeux, constatant que les oiseaux et Dae te regardaient. C'était fini. Tu avais fini. Tu te sentais fier, fier d'avoir pu montrer à quelqu'un ton talent, car tes parents, eux, considéraient ça comme inutile, et tu en étais encore triste. « Alouette, qu'est-ce que tu as fait ? »Tu admirais Dae qui tenait encore ta main, puisque tu tenais encore sa main. Tu lui répondis derechef, content d'avoir pu lui montrer ce que tu savais faire de mieux. « J'ai chanté comme ces oiseaux chantent. C'était bien ? »Les oiseaux s'envolèrent. Tu regardas ces êtres fabuleux partir au loin, dans la forêt, la plaine, tu n'en savais rien. Alors tu te rappelas de tes parents, du jour où ils t'avaient parlé fort parce que tu savais chanter comme les oiseaux. « Mon papa et ma maman, eux, n'aiment pas ce que je fait. Mais au moins, avec toi, je sais que je peux le faire. »La main de Dae te semblait si chaude. Tu la serrais encore. code (c) robyn/mavori.
hrp: désolé du retard ! ;W; |
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| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE Ven 19 Sep - 17:03 | |
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Alouette. Ta main est agréable.
Ta voix aussi d’ailleurs.
« J'ai chanté comme ces oiseaux chantent. C'était bien ?
- C’était merveilleux. Presque mieux que les oiseaux !
J’ai rigolé doucement. C’est agréable avec toi. C’est agréable de sentir l’air frais qui caresse ma peau. C’est agréable de sentir ta peau sur la mienne. Ta main dans la mienne. Les oiseaux qui volent, leur chant, ton chant, quasiment identiques mais tellement différenciables.
« Mon papa et ma maman, eux, n'aiment pas ce que je fais. Mais au moins, avec toi, je sais que je peux le faire. »
La voix d’Alouette est pleine d’émotions.
« Alouette, j’aime quand tu fais ça. Fais-le autant que tu le voudras. »
Ta main se resserre un peu plus sur la mienne, j’ai chaud, je sens qu’elle devient moite. Ce n’est pas la chaleur du soleil sur ma peau, c’est autre chose, c’est une chaleur étrange qui provient d’autre part ; certainement de ta main, de toi.
Alors doucement, pour faire retomber la pression j’ai reposé ma tête sur ton bras. J’ai fermé les yeux deux secondes pour apprécier, mais apprécier ce moment c’est aussi ouvrir les yeux pour voir la vie. Mes pupilles qui contemplent le monde. Toi. Mes pieds au sol.
Ta main dans la mienne. Alouette, s’il te plait, n’oublie jamais ça. Moi je ne pourrais jamais l’oublier. Ce genre de moments, si précieux, ça me donne juste envie de dire
« Merci.. »
Et de refermer les yeux pour apprécier, mais non pas la vie, mais d’être avec toi. Avec ceux que j’aime.
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| Sujet: Re: my delusion ••• ALOUETTE | |
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