Sujet: Nimcha - Half Metal Threat Mar 26 Aoû - 20:21
Half metal threat
Iron Maiden
Photo d'identité
Infos généralesSurnom ─ Nimcha Âge ─ 31 ans. Anniversaire ─ 17 Février Quartier d'origine ─ Sud Métier ─ / Adhésion ─ Anti-rafleur
Musique de fond
Réputation
Tu es une chimère et tu ne t’en caches pas. La différence avec les autres, c’est qu’on ne vient pas te chercher des ennuis. Et que ceux qui les cherchent trouvent ton poing dans leur figure. Porte-étendard de la condition de tes semblables, emblème de ce qu’ils voudraient être. Tu es respectée par les tiens, crainte et détestée par les rafleurs tandis que les autres ne savent pas quoi penser de toi. Sèche et méfiante, comme s’ils allaient tous te sauter dessus.
JoueurPseudo ─ Lucky « L » Loop Âge ─ XIX Avatar ─ Kainé – Nier
Carnet personnel
QuestionnaireDe quelle caractéristique physique as-tu écopé en tant que Chimère ? ─ Mon bras et ma jambe gauche sont faits de métal.
As-tu déjà eu affaire aux Rafleurs ? ─ Evidemment. La plupart de ceux que je rencontre finissent KO.
Vis-tu plutôt caché ou ouvertement ? ─ Je n’hésite pas à dire qui je suis, mais mes membres sont recouverts de bandages. Ceux que ça dérange finissent également KO.
Réussis-tu à exercer un métier ? ─ Plus ou moins. Je vends parfois la viande que j’ai chassée à des marchés ou des tavernes.
Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ? Ce sont des choses sur lesquelles je n’ai pas de pouvoir. La chose qui me préoccupe le plus est la persécution des miens, et je compte bien y mettre fin. Les rêveurs portent sans doute bien leur nom, puisque jamais ils ne réussiront à sortir d’ici. Et la monarchie, que dire ? Si les rafleurs arrivent à leur fin, elle risque de changer de dirigeant.
Mentalité de fer Tu as des convictions. C’est la seule chose dont les autres sont convaincus. Des valeurs utopistes, naïves, de simples rêveries. Mais tu espères au fond que ces espoirs ne sont pas comme toi, de simples chimères perchées trop haut dans l’esprit des hommes, inatteignables. Il leur faut bien un bouc émissaire, à ces âmes perdues. Quelqu’un, ou quelque chose sur laquelle rejeter toute la haine qu’ils ont envers ce monde. Quelle plus belle cible que les enfants de ce dit monde ? Quoi de plus normal que de s’attaquer à la différence ? Ce sont bien les tiens qui sont discriminés, discrédités, haïs et persécutés. Comme si vous n’étiez qu’une gangrène à éliminer au plus vite, comme si vous représentiez une véritable menace. Ca, tu ne l’acceptes pas. T’aimerais un semblant d’égalité. Ou du moins, qu’on vous fiche la paix. Etrange, hein, cette prison ? Toi, tu es née dedans, certes. Mais le but d’une prison n’est-elle pas de faire se repentir ses détenus ? Pourtant, même ici, la guerre ne meurt jamais. Tu ne les comprends pas.
Eux non plus, ne te comprennent pas forcément. Ils sont dérangés par cette figure de force dans ce peuple faible. Provocatrice et brûlante, tu sembles évoluer dans ta bulle. Ils remarquent ton regard méfiant et défiant. Ils savent que tu ne leur fais pas confiance. Est-ce qu’on peut appeler ça de la peur ? Non. Tu es à moitié faite d’acier et tu ne t’en caches pas. C’est même une grande partie de ta force. Qui peut bien rivaliser avec ça ? Mais bien évidemment, tu t’en sers uniquement pour servir ta cause. En déboitant du rafleur ou tous ceux qui touchent à tes semblables. Tu es une bagarreuse, une battante, presque une brute. Tu connais ça depuis toute petite, quand tu parcourais le Sud avec ton père. C’est lui, qui t’a appris à te battre. Tu aimes ça, quelque part.
Et il t’a apprit à vivre par le voyage. Impossible pour toi de rester sédentaire. Ces gens qui se limitent à une zone de vie définie par des frontières, des barrières et des propriétés. Comment serait-ce concevable de s’emprisonner quelque part jusqu’à la fin de sa vie lorsqu’on on a goûté à la liberté de vivre n’importe où, n’importe quand ? Le changement, tu aimes ça. Ca te permet d’être imprévisible, invisible, et introuvable. De te protéger.
Les chimères, tu les protèges aussi. Avec elles, on passe de l’autre côté du miroir. Vous avez les mêmes souffrances, les mêmes gênes, tares, handicapes. Elles sont vulnérables. Mais pas avec toi. Quand tu as finis de broyer leurs agresseurs de ton acier, ils te voient comme une personne douce et gentille. Maternelle, c’est le mot. Tu peux t’ouvrir à eux comme ils peuvent s’ouvrir à toi. Rires, joies et peines partagées. Car oui, malgré tout. Tu aimes l’humour, la discussion, toutes ces choses propres aux relations pures. D’ailleurs, dans ton sarcasme sage, tu sembles presque drôle. C’est à leurs côtés que tu te sens vivre, car ce sont les seuls qui t’acceptent pour ce que tu es. Mais ça, tu aimerais que ça change. Tu es plus sensible que tu ne le laisses paraître. Beaucoup plus.
Il y a tant d’autres choses à dire sur toi Nimcha, mais ce sont des choses que tu ignores même.
Biographie
In perfect Harmony
Petite fille de sept ans déjà maudite par cette prison. Un handicap, un frein, un coup du destin. Deux membres crées à partir de l’acier. Pourtant, parmi les faibles tu fais partie des plus fortes. Un avantage plus qu’un inconvénient. Il est vrai que le fer est plus solide que la peau. Et inflige plus de dégâts. C’est une malédiction familiale, ton père en paie également les frais. Son pauvre visage amoché fait de bronze n’est pas sans rappeler de sordides têtes de mort malsaines. Et comme toi, l’un de ses bras est forgé de fer.
Depuis ta naissance, vous deux parcourez les terres du Sud. Des landes inexplorées et méconnues des autres mais qui bientôt n’aura plus de secret pour toi. Tu ne comprends pas vraiment la raison pour laquelle vous gambadez comme cela dans des lieux hostiles. Sans foyer ni maison, sans peuple ni voisin. Non, malheureusement tu ne te rends pas encore compte du fardeau que tu porteras toute ta vie. De cette épée de Damoclès perchée au dessus de ta tête que chaque personne rencontrée est prête à brandir pour te porter le coup fatal. Que tu sois une enfant n’y change rien.
Ton père aperçoit une étrange maison, là, quelques cent mètres plus loin. Comme cela faisait longtemps que vous n’aviez pas eu de contact humain, échangez quelques paroles devant une tasse de thé. Avant d’aller y demander refuge pour une nuit ou deux, papa te demande de revêtir ton poncho qui cachera ton bras tandis qu’il relève son écharpe pour dissimuler son visage. Tu ne t’en préoccupes pas plus que cela, tu es contente à l’idée de dormir sous un toit cette nuit et de peut-être partager des aventures avec un vieil homme plein d’histoire à raconter. Un vieil homme sage dont les conseils seraient si précieux qu’il faudrait les garder dans un coffre sans jamais donner la clef aux méchants, parce qu’ils n’en ferait pas bon usage. Tu l’aimes bien, cette image du vieil homme.
Ce n’est pas un vieil homme qui vous ouvre la porte l’air méfiant, mais un jeune d’une trentaine d’années. Après un instant de réflexion, il vous laisse entrer. Qu’est-ce que c’était que ce regard ? Des yeux pleins de jugement qui laissent tout entrevoir de ce qu’il se passe dans son âme. Plus que de la méfiance, c’était de l’inquiétude. Cette expression face à ton père, comme s’il pensait pouvoir apercevoir ce qui se trouvait sous cette écharpe rien que par la force de l’esprit. Lui, il est méchant.
Et tu sais, la soirée se serait finalement très bien déroulée si tu n’avais pas coincé ton poncho contre une poignée de porte, dévoilant ce qui se cache en dessous. Ton bras nu et métallique fait office de provocation pour cet homme, de motif de guerre. Une guerre infondée, des actes injustifiés. Oh, comme son expression a changé. Passant d’un calme placide à une furie démente. N’aime-t-il pas qu’on abîme ses poignées avec nos vêtements ? Penses-tu naïvement dans ta cervelle d’enfant. Pauvre petite fille innocente. Cette chaise qu’il porte, c’est bien toi qu’il vise avec ? « Dégagez de chez moi, imposteurs ! » te cri-t-il alors que son mobilier vient s’exploser sur le bras ferré de ton père venu s’interposer qui, animé par le son de tes pleurs plaintifs te porte en dehors de chez ce malade. Pleurer. Ce n’est pas ça qui arrangera les choses Nimcha.
Et toute ta vie, ce sera cette scène qui se rejouera à l’infini. Seul le décor, les acteurs et les accessoires changent. Persécutés et fuis, voilà la raison de votre vie nomade. En grandissant tu comprends la profondeur de ces actes agressifs, tu le supporte et vis avec, en cachant tes malformations. Ton père t’apprend à te battre, à te servir de ta différence comme d’une arme. Il t’apprend à survivre seule, sans ne faire confiance à personne. A chasser, pêcher, te faire des abris. Il te montre tous les recoins de ce mystérieux quartier Sud. Les lieux qu’il ne faut pas approcher et ceux qu’il ne faut pas manquer.
Mais ton père est vieux, et ton père finit par ne plus pouvoir suivre ce train de vie. Alors tu lui promets de l’emmener à la capitale pour qu’il puisse s’installer définitivement, et mourir en paix. Peut-être là-bas les mentalités sont-elles différentes. Peut-être que ce racisme ambiant n’est du qu’à l’isolement de ces pauvres humain n’ayant jamais vu d’êtres comme vous de leur vie. Peut-être que…
Finalement, non. La seule chose qui change ici, c’est la couleur du ciel et la densité démographique. C’est même une grosse erreur de venir ici. A peine quelques jours après votre arrivée, une bande de rafleur s’en prend à vous. Bien évidemment, vous vous défendez, mettez tout en œuvre pour repousser cette offensive dont vous avez tant l’habitude. Mais cette fois, c’est différent. Ils sont acharnés, obstinés, fous à lier. Et ton vieux père finit par tomber avant que tu ne puisses mettre fin à cet assaut.
Il a encore une chance, papa. Il respire toujours et son cœur bat encore. Oui, il a une chance. Mais qui voudra bien la lui donner ? Qui voudra bien guérir ce vieillard à tête de mort ? Personne. Du moins, tu n’as pas trouvé. Alors tu te débrouilles. Tu guéris ses blessures comme tu le peux jusqu’à ramener ton père à un état pitoyable, mais stable. Un état qui ne dura pas longtemps. Déçu par les hommes et ne souhaitant plus vivre un rythme de vie pareil, il s’est laissé mourir. C’est à toi de changer cela, maintenant. Te battre pour que les Chimères puisse vivre en parfaite harmonie avec les autres. Sans avoir à se cacher, à se justifier ou à tramer pour ne serait-ce qu’un putain de soin. C’est à toi de le faire, et tu le feras.
Bakhome
Gigolo du Prince Schön
Feuille de personnage ÂGE: 23 ans OCCUPATION : Garde du corps du Prince ADHÉSION : Pro-dirigeant
Sujet: Re: Nimcha - Half Metal Threat Mar 26 Aoû - 21:42
Bienvenue
Je n'ai rien à redire, à part le passage "c'est une malédiction de famille", Nimcha peut très bien penser ça, les natifs de la prison sont très superstitieux ! Je tiens juste à préciser que les Chimères ne font pas forcément des Chimères (ceytou). J'aime beaucoup ton histoire, la petite Nimcha sensible m'a vraiment touchée ! Voilàà, tout est super ! Je suis contente de voir comment tu vas jouer Nimcha - avec un grand coeur. Félicitation ! Pour ta validation, tu reçois 10 Gelds, 1 Haut-Fait et une Souricette afin de t'aider à survivre à Gefängnis. Tu peux maintenant aller t'aventurer au cœur de la prison à tes risques et périls. Pense à créer ta fiche de relations, ton inventaire et ton compte-rendu d'objectifs, qui t'aideront à gérer ton personnage.