Sujet: leto ▬ i'm bad behavior but i do it in the best way Mar 17 Mar - 16:51
Infos Générales
Nom ─ Leto Lindgren. Âge ─ 21 ans. Anniversaire ─ 24 octobre. Quartier d'origine ─ Close. Métier ─ Officier. Adhésion ─ Pro-rafleurs.
Musique de fond
Réputation
Leto veut être tout. Leto veut briller, Leto veut sentir le vent qui l'emporte, alors qu'il trône fièrement au dessus des autres comme le roi qu'il aspire à être. Ce n'est qu'au sommet qu'il sent son cœur battre le plus fort. Et pourtant Leto n'est rien. Il est un pâle fantôme dans une foule où personne ne semble le prendre à sa juste valeur. Il est coincé dans les tréfonds d'un monde dont il ne veut pas faire partie, où il a cette impression de suffoquer, de sentir son être se disloquer et se briser en un millier de fragments. Ce n'est pas lui, ce n'est pas ce qu'il veut. Alors il ne se laisse pas faire. Il se bat, se rebelle autant qu'il le peut, pour peut-être un jour pouvoir gravir les hauteurs qui le mèneront à cet idéal, à cette suprématie qu'il désire tant. Qu'à cela ne tienne si les autres le méprisent; car il apprendront bien vite ce qu'il en coûte de se frotter à lui. Bientôt c'est son nom qui se tracera sur toutes les lèvres.
Depuis combien de temps as-tu rejoint les Rafleurs ? ─ Ça doit faire quelques mois maintenant, quelques mois qu'il ennuie tout le monde chez les Rafleurs avec son ego surdimensionné.
Quelle raison t'a poussé à le faire ? ─ Perdu comme il était, il n'a pas vraiment eu le choix. C'était ça ou alors pourrir dans le quartier noir de la ville, rampant à même le sol pour survivre. Alors il a fait ce qu'il fait de mieux: foutre la merde.
En quoi consiste ton rang ? ─ Leto, c'est le soldat de base. Il n'est pas bien placé, pas bien important, et ça le fait enrager. C'est le larbin de service, à qui on refile tout le boulot qu'on ne veut pas pour s'en débarrasser. Et même si il n'est pas content, personne ne l'écoute jamais de toute façon.
Te rends-tu souvent sur le terrain ? ─ Ses supérieurs l'envoient souvent patrouiller dans Close pour éviter qu'il passe ses nerfs sur ses collègues, ou pour éviter qu'il râle de façon générale. Mais à part ça, il ne préfère pas vraiment sortir du QG, ça l'emmerde.
Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ? ─ Il est franc à ce sujet: il se fout complètement des autres. Les Rêveurs ne l'inquiètent absolument pas, bien qu'il s'agisse probablement d'une de leurs plus grandes menaces. Les Rafleurs sont une autre paire de manches. Il a trouvé un endroit qui lui convient, même si il doit admettre que ce n'est pas l'idéal. Il aime ce qu'il fait, il aime se sentir fort, et il compte bien leur montrer qu'il en a l'intention. Les chimères? C'est du collatéral. Et si il y a bien une chose qu'il approuve plus que tout chez les Rafleurs, c'est leur but. Le soulèvement, la révolte. Les Maîtres vont disparaître, et il y veillera personnellement.
Profil Psychologique
Au fond, peut-être que tu méritais ça.
T'as jamais été quelqu'un de bien. A toujours vouloir être au plus haut, quitte à en faire tomber les autres. A se moquer d'eux en permanence. A vouloir les voir en baver. Parce que tu trouvais tout injuste, si injuste. Si c'est ainsi pour moi alors pourquoi pas pour eux. Ça avait commencé comme ça, comme un simple caprice, une envie de t'élever, de monter en flèche au dessus des masses rampantes. Parce que t'es pas comme ça. T'es pas comme eux, t'as pas envie d'être comme eux. Ça te tétanise, ça paralyse tous tes membres et ça te donne envie de hurler. Alors tu gravis des sommets, tu regardes les autres de haut, tu leur ris à la figure─ et tu aimes tant ça. Puis peu à peu, dans une lente déliquescence, c'est un sentiment de haine qui t'envahit, une haine envers le monde qui lui pourtant n'a rien demandé. T'as la rage, Leto, la rage de vivre et la rage d'inscrire ton existence dans les pages d'un livre qui t'avait recalé jusque dans ses derniers chapitres. Tu te rebelles, contre on ne sait qui. Alors tu ne laisses rien à personne: tu t'enfièvres de tes obsessions, tout tombe dans tes griffes et tu restes seul roi de cet univers qui ne gravite qu'autour de toi. Cet univers dans lequel tu ne laisses entrer personne─ car tu sais qu'un simple grain dans la machine pourrait être un signe imminent de ta chute.
Tu parles beaucoup, Leto. Tu dis que tu hais quand on te résiste, tu déclames que tu ne te laisseras jamais abattre, égocentrique et égoïste affamé de vengeance. Mais contre qui? N'as-tu pas perdu de vue ton but dans ces innombrables batailles que tu as mené? Admets-le: toi-même, tu ne sais plus. Et derrière ces grands mots qui s'envolent de te lèvres, derrière ces boucliers que tu t'entêtes à lever, c'est une statue de glace qui se tient, prête à se prendre flèches et projectiles de toute sorte. Prête à tomber. Et lorsque ça arrive, tu n'y crois pas. Tu renies toute défaite, jetant la faute sur le premier venu. Parce que Leto ─ celui qui existe dans ton esprit, celui que tu souhaites tant devenir ─ lui, il n'échouerait jamais. Tu te l'es promis. Tu lui as promis. Non?
Tu sais, tu mens bien, Leto. Tu tisses des toiles de fourberies aussi facilement, aussi vite que tu respires. Tu mens si bien aux autres, et tu leur ris au visage, parce qu'ils tombent si facilement dans tes pièges. Mais tu sais Leto, peut-être que tu te mens aussi à toi-même? Et c'est ainsi qu'on te retrouve dos au mur, incapable de faire le moindre pas en avant ─ incapable de te sortir de cette toile où tu t'es toi-même englué. Tes ailes brisées, ton unique échappatoire te mène à ta perte. Alors tu exploses, et c'est aux mains que tu en viens. Bleus et contusions, les poings qui saignent et les insultes qui déferlent telles un torrent qui ne peut être arrêté: voilà comment tu finis. A bout et vidé de toutes ressources. Et tu t'en veux parce que tu ne sais pas comment te remettre sur pieds.
T'as peut-être visé trop haut, Leto. Parce que maintenant tu n'es plus là.
Et tu sais?
Au fond, je te regrette.
Parce que tu n'es peut-être pas aussi méchant que tu ne le laisses paraître.
Histoire
C'est un uppercut parfaitement logé dans sa machoire qui le force à tomber à terre, ses mains qui râpent contre le bitume─ et ce goût amer de défaite au fond de sa gorge.
Il regarde le groupe de jeunes s'éloigner en riant, et digère particulièrement mal ce débâcle qui brusquement lui revient en pleine figure. Feulant, ruisselant de colère, il s'appuie sur le mur contre lequel il a été projeté afin se relever. Titubant, encore faible. Faible. Il serre les dents. Car pour lui il n'y a rien de plus frustrant que de se sentir ainsi.
Se faire respecter n'est pas toujours chose facile lorsqu'on est le cadet d'une famille de cinq enfants─ et surtout lorsque cette famille est particulièrement connue et honorée. Être le petit dernier, Leto l'a toujours très mal vécu. Contrairement à beaucoup de familles du même genre, il n'a jamais été celui qui bénéficiait de l'attention de ses parents. Pour les progéniteurs, plus on était âgé, plus on pouvait se rendre utile. Alors le jeune garçon a fini par apprendre à se débrouiller seul, au sein de la maisonnée comme à l'extérieur. De par ce manque d'attention et à cause des nombreuses taquineries de ses aînés, il s'est rapidement forgé un sale caractère qui l'a poursuivi jusqu'à l'école. Ainsi, il n'était pas rare de le voir rentrer couvert de bleus. Ou encore, de voir son carnet de correspondance rempli de mots du genre "Leto s'est battu avec un camarade", "Leto a insulté un surveillant", et autres missives du genre.
Alors qu'il grandissait, ses parents ayant parfaitement compris qu'ils allaient avoir du mal à le remettre sur le droit chemin. Ils ont alors choisi la solution de facilité: le laisser se débrouiller jusqu'à ce qu'il se heurte à de réels problèmes. Ainsi était la philosophie de la famille Lindgren─ brute, mais efficace, quand on regardait le reste de la progéniture. Il n'y avait vraiment que Leto comme enfant à problèmes. Comme enfant à ignorer. Et pourtant ce n'est pas comme si il n'avait pas cherché à rendre ses parents fiers. Le gamin croulait sous les bonnes notes et les bonnes appréciations, mais ça, rien de ça ne semblait suffire. Ses professeurs regrettaient terriblement l'époque où il n'avait rien d'un enfant perturbateur, et étaient même allés jusqu'à le questionner directement─ chose à laquelle il n'a jamais répondu. Au fond, il avait juste vraiment honte.
Son quotidien n'a pas vraiment changé au fil du temps, jusqu'à un moment en particulier. Jusqu'à sa rencontre avec la seule personne qui eut foi en lui.
Alba était un de ses camarades de classe depuis quelques années maintenant, et probablement une des rares personnes qui n'avaient pas été repoussées par la façade froide et brutale du jeune Lindgren. Il tentait, par tous les moyens, de faire connaissance, de maintenir un contact. Sans succès.
Et on lui tend la main. Il voit des prunelles le fixer, un sourire bourgeonner sur des lèvres timides. Il voit quelqu'un qui l'aide, pour la première fois.
Quoiqu'il en dise, Alba n'était pas bien futé, ni très fort. Mais Leto semblait être presque fasciné par ce garçon, qui semblait comme exister en dehors de ce monde. Avec lui, il avait une chance d'exister. Non─ il existait. Son être était gravé dans les chroniques de cet univers qui ne semblait vouloir que s'en débarrasser.
Mais malheureusement, même s'il l'appréciait, ce n'était pas le cas de nombreuses personnes autour de lui. Parce qu'avant d'être quelqu'un de précieux aux yeux d'Alba, Leto, c'était avant tout cet enfoiré, ce fils de chien, menteur et manipulateur, qui prenait bon plaisir à causer du trouble autour de lui. Couples brisés, ecchymoses sur les corps, consciences ruinées, tout, tout était de sa faute. Tout ça, parce qu'il ne voulait pas qu'on l'oublie. Et Alba avait mal. Il avait mal de le voir ainsi, était persuadé qu'il n'y avait pas que du mal dans son ami.
Mais il était bien trop tard pour le prouver.
Il n'a suffi que de quelques mots de trop, d'une malédiction qui quitte les lèvres, qui s'envole et s'éteint dans l'air. Et c'est un tourbillon de cendres qui enlace le corps du jeune Lindgren, et qui le tire dans les abysses─ jusqu'à Gefängnis.
Aujourd'hui, il est Rafleur. Un travail qu'il a choisi par défaut, car se rapprochant le plus de sa philosophie. Au moins, ici, il ne sait que personne ne cherchera à le tirer de ses ombres. Même si au fond, il aurait tant voulu remercier Alba pour avoir au moins essayé.
Peut-être qu'il regrette, Leto. Mais c'est bien trop tard pour ça.
Sujet: Re: leto ▬ i'm bad behavior but i do it in the best way Mar 17 Mar - 17:20
BIENVIENDUE LETO! Ou re? j'ai un doute xD Quoi qu'il en soit, bon courage pour ta fiche! Merci de faire un rafleur ** Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, je suis à ta disposition :)
Athem Siraciel
Perdu
Feuille de personnage ÂGE: 26 ans OCCUPATION : Chasseur ADHÉSION : Le pouvoir de la neutralité
Sujet: Re: leto ▬ i'm bad behavior but i do it in the best way Dim 5 Avr - 9:10
Bienvenue
Hiiiii je suis tellement heureuse que tu sois de retour . Je sens qu'il va faire des étincelles le petit Leto
Félicitation ! Pour ta validation, tu reçois 10 Gelds, 1 Haut-Fait et une Souricette afin de t'aider à survivre à Gefängnis. Tu peux maintenant aller t'aventurer au cœur de la prison à tes risques et périls. Pense à créer ta fiche de relations, ton inventaire et ton compte-rendu d'objectifs, qui t'aideront à gérer ton personnage.
Et surtout, amuse-toi bien !
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Sujet: Re: leto ▬ i'm bad behavior but i do it in the best way
leto ▬ i'm bad behavior but i do it in the best way