Infos généralesSurnom ─ Bakhome Âge ─ 22 ans Anniversaire ─ 14 août Quartier d'origine ─ Est Métier ─ Garde du corps du Prince Schön Adhésion ─ Pro-Maîtres
Musique de fond
RéputationBakhome est l'ombre du Prince. Il est très imposant mais n'inspire pourtant pas autant la crainte que les Rafleurs. C'est quelqu'un de simple qui répondra à quiconque lui posera une question, même si peu se pressent pour lui parler. Certains l'associent aux Dirigeants, beaucoup à quelque chose de négatif. Mais il adore aider les gens et n'hésite pas à faire régner la justice quand il y a des conflits dans la rue.
JoueurPseudo ─ Mim Âge ─ 17 ans Avatar ─ Spain de Hetalia
Carnet personnel
QuestionnaireComment t'es-tu débrouillé à Gefängnis jusqu'à présent ? ─ En essayant de rester dans la légalité même si ça a été plutôt difficile pendant certaines périodes. J'ai juré de ne plus rien faire de hors-la-loi maintenant que j'ai les moyens d'être réglo.
En quoi consiste ton métier ou ton occupation exactement ? ─ Suivre le Prince, le surveiller et le protéger, supporter ses plaintes, l'empêcher de tomber dans les escaliers, porter ses affaires, le garder en vie.
Quelle attitude adoptes-tu vis-à-vis des Perdus ? ─ J'aime beaucoup les entendre me parler du monde extérieur et il faut parfois les aider à s'intégrer dans la prison. Je suis ravi de m'en occuper!
Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ? ─ Les Maîtres ne sont pas aussi mauvais que ce que voudraient faire croire leurs opposants, ils prennent des décisions et sont souvent haïs pour ça. Mais je leur fais confiance et je sais qu'ils font les bons choix. Les Rafleurs, pas tous, sont des vermines et je n'aime pas leur comportement par rapport aux Chimères. Quant aux Rêveurs, ils ont sûrement raison de vouloir voir ce qu'il y a derrière.
Profil psychologique Bakhome n'est pas du type intellectuel et réfléchi. Il n'a jamais reçu d'éducation, comme la majorité des Natifs et ne connait la vie qu'en tant qu'expérience. Il a vécu des aventures et en a tiré des leçons. Alors il sait que la morale n'est pas toujours en accord avec ce qui est équitable, Bakhome ne suit que ses propres principes et ne laissera personne le guider.
Il n'en est pas pour autant loyal. Mais, même s'il suit les ordres, il n'hésite pas à aller à l'encontre de ses supérieurs dès qu'il trouve quelque chose inéquitable. Bakhome est honnête, il exprime sa pensée et son opinion sur tout ce qui le dérange. Et pourtant, il ment énormément dès qu'il s'agit de lui et de ce qu'il ne veut pas dire sur ce qu'il est a fait.
En ce qui concerne les autres, il est très protecteur et agit parfois comme une mère. Il aime prendre soin des autres et adore passer du temps en groupe. Il adore parler, discuter, apprendre à connaître les gens mais souvent, cette attitude chaleureuse et accueillante qu'il a mène à des malentendus.
Bakhome est terrifié à l'idée qu'on le touche, de manière innocente ou pas. Dès qu'il sent qu'on l'effleure, il réagit au quart de tour. Et il n'hésite pas à frapper, quel que soit le sexe, l'âge ou le statut de la personne en face. Mais comme tous les gros animaux, il est assez conscient de sa force pour aboyer avant de mordre.
Biographie
HistoireCallisto est né dans les sables chauds et meurtriers du Quartier Est mais a été élevé sous les palmes fraîches et réconfortantes de l'Oasis. Il a passé toute son enfance derrière le comptoir de la taverne de sa mère, une Chimère qui lui avait toujours semblé bien trop fragile. Obéissant et calme, il aidait à servir les pintes de bière et rendre la monnaie. Callisto adorait sa mère car c'était la seule famille qu'il avait. Son père, un Perdu qu'il n'a jamais connu, était un nomade du désert, voyageant pour vendre des proies, des petits trésors ou des objets d'artisanat. Il ne faisait qu'envoyer de l'argent une fois par mois, pour soutenir sa femme et son fils qu'il aurait aimé connaître. Quand ils ne reçurent plus rien, ils assumèrent qu'il était mort. Sa mère était dévastée et toute la joie qu'elle essayait de garder pour son fils disparut, remplacée par les soucis de dettes. Quelques hommes commencèrent à lui envoyer des remarques déplacées, des regards lubriques et les plus dégoûtants pouvaient même la toucher. Callisto trouvait ces attitudes répugnantes et bestiales. Au départ, il ne répondait que par des insultes, vite calmé par sa mère qui arrivait en courant pour qu'il ne fasse pas fuir les clients. Mais très vite, il commença à frapper tous ceux qui agissaient de façon déplacée.
On avait toujours connu le petit Callisto pour être grand pour son âge. A treize ans, il dépassait déjà les cent soixante-dix centimètres alors il n'avait aucun mal à tenir tête à un homme adulte dans un combat singulier. Sa mère finit par mourir alors qu'il avait quatorze ans. Callisto était persuadé que quelqu'un l'avait tuée, bien qu'elle était déjà très faible à cause de ses histoires de dettes, sa santé fragile et son âge avancé pour une habitante de Gefängnis. L'auberge et les responsabilités lui tombèrent dessus comme du plomb. Du jour au lendemain, il eut à occuper seul le métier de deux personnes. Dans l'Oasis, il n'avait pas beaucoup d'amis car la majorité des clients étaient des voyageurs et travailler dans un tel commerce était un travail à plein temps. Hellébore qui n'avait que cinq ans de plus que lui, acceptait de venir l'aider quand Callisto ne pouvait vraiment plus rien gérer. Il était très fatigué, toujours sur les nerfs, mais ne se battait plus depuis le départ de sa mère.
Un jour, un des notables de la ville vint le voir, réclamant son argent. Callisto, qui avait d'autres problèmes plus importants, lui avait calmement répondu qu'il ne pouvait rien rembourser. Quand le vieux en face lui répondit que "avec un joli visage comme ça, tu peux payer autrement", Callisto le frappa en plein visage, se cassant quelques doigts au passage. Il accompagna cette salutation d'une myriade d'insultes fleuries en souhaitant à ce bon monsieur tous les malheurs du monde. Il avait sûrement été bien naïf pour croire que cela ne lui retomberait jamais dessus. Quelques jours plus tard, il eut de gros problèmes. Le genre de problèmes qui vous fait quitter une ville comme un voleur.
Il était tard le soir et seuls quelques habitués qui habitaient l'Oasis venaient encore de temps à autres. Le commerce n'allait pas bien pour Callisto, mais il ne voulait pas tirer un trait sur ce qu'il avait toujours connu. Alors il essayait de garder l'auberge en vie même s'il n'y avait pas autant de clients qu'avant. Il s'était endormi au comptoir, épuisé par le travail - et peut-être aussi un cousin du chloroforme. Il s'était réveillé il ne sait trop où, beaucoup trop faible pour s'enfuir ou se défendre. Quand le vieux porc s'était montré, la première chose qu'il fit fut de prendre sa revanche sur la droite du petit brun en lui cassant le nez. Callisto s'était senti mourir. Quand il avait senti les mains de son agresseur sur son torse, il avait concentré toute sa force pour survivre. Il savait que s'il était resté sans rien faire il serait mort.
Obligé de fuir l'Oasis, il partit à cheval volé vers la capitale le lendemain. Arrivé là-bas, il se rendit compte que la vie n'y était pas aussi accueillante qu'il l'avait imaginé. Poussé dans ses derniers retranchements, il volait, se bagarrait et faisait tout ce qui lui permettait d'avoir une vie un peu meilleure. Quand les Dirigeants proposèrent un métier secret et important, il comprit que c'était sa dernière chance. Il n'aurait jamais cru que son beau visage lui aurait permis de devenir Bakhome et surtout survivre.