Questionnaire
Quelle relation entretiens-tu avec ton créateur ? ─ Quelle relation j’entretiens ? Et ben, je dirais que je suis une créature pour le moins fidèle. En effet, je lui dois fidélité. En aucun cas je ne désobéirais à un de ses ordres. Jamais je ne dirais le contraire de ma Reine. Je donnerais ma vie pour elle. En plus d’être d’une fidélité à toutes épreuves, je suis une bête de confiance. Elle peut me demander n’importe quoi, après tout, elle le sait, elle sait que j’accomplirai l’objectif qu’elle m’a donné. Je prendrai même plaisir à réaliser ces quêtes et ce, quelques soit les enjeux. Je lui suis aussi extrêmement reconnaissant de m’avoir mis au monde, bien que des fois, je me demande pourquoi elle m’a créé. Elle est ma créatrice, ma mère. Je lui dois la vie. Si je suis dans les parages, si je suis seul, je l’écoute. Je ne dis rien, je sais parfaitement que je n’ai rien à dire. J’écoute juste les mots qu’elle prononce l’un après l’autre. Je l’écoute lorsqu’elle est énervée. Je l’écoute lorsqu’elle semble contente d’un évènement. Je l’écoute c’est tout. Puis lorsqu’elle me donne une mission, je fais tout pour la mener à bien. Ma créatrice connait aussi le seul secret que je détiens. Le secret que je m’oblige à oublier.
Elle est ma créatrice, ma mère, ma déesse. Je suis sa créature, son animal, son objet.En quoi consiste ta fonction ? ─ Les Maîtres donnent la vie, et moi, d’un simple regard, d’un simple mouvement de doigt, d’un simple contact ou avec la parole, je m’amuse avec. Ce n’est pas comme si je la prenais bien que des fois, ça puisse arriver. Il arrive en effet, qu’une de mes maladies prenne la vie d’un être de ce monde. Je contrôle donc les maladies. Je provoque épidémies et virus. Rares sont les fois où une épidémie devient une pandémie. Mais si on m’en donne l’ordre, je n’hésiterais pas. Si l’on me demande de créer une maladie mortelle pour l’un, semblant être un rhume pour l’autre, je le ferai. Il me suffirait juste de regarder ma victime, ou de faire glisser mon regard écarlate sur la petite troupe à contaminer. Maintenant, rares sont les fois où une de mes maladies est autorisée à prendre vie. Je dois attendre pour cela, l’ordre de ma créatrice, de ma Reine. Je ne puis en effet utiliser que très rarement une maladie mortelle. Et bien entendu, je ne peux pas non plus créer une épidémie ou une pandémie sans le consentement et surtout sans l’ordre de la Reine.
Le plus souvent, elle me demande d’agir comme si de rien n’était. Je revête alors cette forme qu’ont les perdus. Cette forme humaine que je hais tant. Je m’approche de ma cible, je l’aborde. Mon apparence enfantine le met en confiance. Un contact, un simple contact suffit pour le rendre malade. Une fois que je suis plus que certain que le virus est bel et bien présent dans son corps, j’arbore un sourire et reprends alors ma véritable forme. Quand ma cible me voit alors sous mon vrai jour, il attrape peur, il me maudit, il me hait.
Je ne puis donc pas donner la mort par une maladie sauf si l’on me l’ordonne. Je ne peux pas non plus créer d’épidémie ou de pandémie. Rares sont les fois où l’on m’y autorise. Plusieurs façons de rendre malade quelqu’un sont disponibles. Par le toucher et la parole. La reine décide de tout. Et moi j’exécute mon objectif. Par contre, si j’en ai l’ordre, je peux soigner les malades. Et oui, je crée et je contamine mais je soigne aussi.Que penses-tu des Perdus ? ─ Les perdus ? Eux, ces animaux qui arrivent une fois maudits pour une raison ou une autre ? Eh ben je dois avouer que je m’en fous complètement. Bon, j’avoue. Ces êtres nés dans l’autre monde, dans leur monde, ils m’agacent. J’aurais.. non, j’ai perpétuellement envie de les tuer. Mais je ne peux pas. Je ne peux prendre la vie que lorsqu’on me l’ordonne. Alors, je les regarde presque avec absence sous cette première forme que j’arbore pour leur donner confiance. Vu que je leur ressemble, ils ne se méfient pas de moi. Une seule chose peut peut-être les effrayer au début, et c’est mon unique œil rouge de cette immonde apparence humaine que les perdus arborent. Je n’essaie pas de les comprendre. Je ne leur parle presque pas. Mais lorsqu’un d’entre eux vient vers moi et ouvre sa bouche pour prononcer des phrases, je me retiens de saisir cette langue et de le lui arracher. Je l’écoute et je lui réponds en essayant de paraître humain.
Mais je les hais. Je les déteste. Pourquoi je les déteste ? Car eux, ils ont droit à leur nourriture quand ils le veulent ! Moi… je dois attendre ! Je dois patienter pour me nourrir véritablement, utiliser une maladie. Voir la crainte de mourir dans leurs yeux. Voir la peur prendre possession d'eux lorsqu'ils croient perdre une personne leur étant chère. Je dois attendre ça. Je dois attendre les ordres.
Mais bien entendu, il ment. Il dit qu’il les hait alors qu’en fait, il les envie. Il est juste jaloux d’eux. De ces perdus qui eux, ne sont jamais seuls.Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ? ─Les Maîtres, ils ont toujours raison ! Et je suis toujours d’accord avec eux. Ils sont les tout-puissants , et nous les créatures, on est les pions, les objets, les animaux. Mais moi, j’obéis, je me tais, j’exécute les ordres sans me plaindre.
Mais les Rafleurs eux, si on m’ordonnait d’éradiquer leur race, leur clan, je le ferai sans hésiter. Ils croient très certainement qu’on ne voit pas dans leur jeu, mais moi je le sais. Je sais leur but infâme de vouloir renverser les Maîtres pour ainsi prendre le pouvoir. Mais je ne laisserais pas faire ces insectes ! Je les tuerais avant sous l’ordre de ma Reine, et ce avec un quelconque virus.
Sinon, je n’ai rien contre les chimères. J’éprouve même de la pitié pour elles. Se faire ainsi traiter par ces idiots de Rafleurs. Mais malheureusement, je ne peux bouger que sur ordres. Donc, je me contente juste de les regarder de loin. Il m'arrive d'intervenir. Certaines fois, seule ma présence permet d'arrêter un Rafleur. D'autre fois, je dois aller un peu plus loin et le rendre malade. Lui faire croire qu'il risque sa vie alors qu'en fait, quelques minutes plus tard, ça sera déjà parti.
Pour les Rêveurs, c’est souvent avec une ironie non dissimulée que je les regarde. Ils veulent le chemin de la sortie, je veux la vérité quant à ma création. Ils veulent sortir, et moi de mon côté, je veux les garder ici. Mais si jamais un jour la sortie devait être dévoilée si sortie il y a bien entendu, j’avoue que je serai curieux de voir l’autre côté du décor. Mais même avec ce côté curieux, je ne bougerais pas de mon poste et je resterai aux côtés de ma créatrice.
Il est fidèle bien que curieux. Il les déteste ces rafleurs. Il dit qu’il ne déteste pas les chimères, c’est vrai, il les apprécierait presque… Les rêveurs, il les envie. Profil psychologique
« Mon apparence vous rassure, mon toucher vous fait sourire mais mon sourire vous fait fuir. Alors, lorsque je revête cette forme qui m’est chère, je vous vois tétanisé. »
Mon unique œil écarlate de ma première apparence les regarde, l’autre étant caché sous un cache-oeil. Mon visage, comme à son habitude, ne montre rien. Aucune émotion. Mon œil, il ne se ferme même pas, restant fixé sur eux. Ils sont là, à me parler comme si de rien n’était. Je ne réponds pas, je ne fais qu’observer. Il est vrai que je les déteste. Je hais tout le monde de toute façon. Rêveurs, Rafleurs, Perdus ( surtout ces paumés de premières catégories ), chimère un peu moins, mais je les détestes quand même. Je les hais car eux, ils peuvent se nourrir et que moi je dois attendre. Je lève la main, ferme les yeux et la pose sur le bras d’une personne du groupe. Elle me regarde puis sourit avant d’écarquiller les yeux. Je la hais aussi.. je hais tout le monde. Un simple toucher et elle est malade. Un simple mouvement de main, et le reste du groupe l’est aussi. Je me retire alors vers l’ombre qu’offre une maison et disparaît telle une utopie.
« Voilà, vous le savez maintenant. Je hais tout le monde. C’est dans ma nature, vous n’y pouvez rien. Je n’arriverai jamais à apprécier quelqu’un. A lui sourire, à l’encourager et à la réconforter. Ma nature m’oblige à faire du mal aux autres. Je n’y arriverai jamais… jamais… Et puis, qui voudrait de moi sinon moi ? » Comme il l’a dit, Darach n’est pas quelqu’un qu’une personne normalement constituée mentalement, irait trouver pour être son ami. D’un revers de main, il l’enverrait balader. D’un regard glacial, il pétrifierait ladite personne. Le brun, ou le blanc selon l’apparence qu’il a sur l’instant se montrera toujours froid et distant. Méchant et cruel. Après tout, il déteste les gens. Il déteste tout le monde sauf sa créatrice, la Reine. Même sa race, il la déteste. Il se déteste, il se hait. Mais il déteste surtout qu’on écorche son nom. Oui … Il déteste que son prénom, Darach soit prononcé comme tel. Il n’hésitera donc pas à dire que le ch se prononce k. Et si jamais un petit malin s’amuse à mal prononcer, il lui en fera voir de toutes les couleurs.
D’un naturel solitaire, il observe souvent la population dans un coin d’ombre. Il ne se sent pas seul pour autant. Après tout, il n’est pas si seul que ça… enfin dans sa tête. Il a un autre lui, un peu plus sensé que le lui actuel. Un autre lui qui élabore des plans plus ingénieux les uns que les autres. Un autre lui qui lance des vannes débiles. De ce fait, il parlera souvent seul. Il émettra peut-être un rire à cause d’une blague pourrie qu’il se serait lancée à lui-même. On le trouvera d’ailleurs bizarre pour ça, voir même flippant.
Mais qui a dit qu’il était flippant ? Lui peut-être ? Lui.. ou encore elle ? Oui ? Non… Alors laissez-moi vous dire pourquoi Darach est flippant ! Laissez moi vous dire pourquoi eux , ils ont peur de lui.
Déjà, n’étant pas immense au niveau de la taille, la partie de la population ne le connaissant pas iront facilement l’embêter. Faute 1. Ne jamais faire ça. Car malgré sa petite taille ne dépassant pas les un mètre soixante-dix, Darach n’hésitera pas à mater les imbéciles qui osent venir l’embêter. Et encore plus s'il est en mission. Là, ils risquent gros. Et le tout, tout en gardant sa forme de gentil petit ado qui ne ferait pas de mal à une mouche.
Par contre, s'il prend sa véritable forme, bien qu’il garderait la même taille, il s’amuserait avec les idiots qui auraient osé l’emmerder. Un grand sourire ornant ses lèvres, ses yeux sanguinolents reflétant une seule émotion : La joie. Mais joie de quoi ? Eh ben, joie de faire souffrir quelqu’un, joie de faire peur et joie d’être craint. Ou simplement de la joie de faire en sorte qu’ils ne s’approchent plus jamais de lui.
Mais bon, même si il a un titre de grand méchant à éviter, Darach a aussi, le titre de parfait idiot qui n’a pas de langue. Titre que son autre lui, lui a décerné avec une mention TRES BIEN. En effet, la créature n’est pas du genre à parler. On lui posera une question, il fera juste pivoter sa tête vers un côté de la même façon qu’un chien le ferait. Il clignerait peut-être même des yeux. Si jamais, je dis bien SI, vous arrivez à faire en sorte qu’il vous suive pour une quelconque bêtise, vous serez heureux de savoir, qu’en fait, il est facilement influençable. Oui oui, vous avez bien lu. Dites lui : « Tu sautes en bas de la falaise pour voir si ça fait mal. Et si ça fait pas mal tu me le dis. », eh ben, il le ferait. Mais il ne faut pas croire que ça arrivera au premier venu. Oh non.
Pour arriver à l’approcher un minimum, il vous faudra du courage, ou être la cible de sa mission. Si vous êtes une cible, un conseil, fuyiez. Si vous êtes le genre de personne à n’avoir rien d’autre à faire que de suivre quelqu’un qui ne parle presque jamais, sauf pour rendre malade quelqu’un, eh ben, vous êtes courageux. Oui, courageux. Car vous aurez besoin de courage pour arriver à lui faire ouvrir la bouche. Mais si vous y arrivé, c’est à vos risques et périls ! Car vous pourriez très bien tomber malade après tout, non ?
Mais de toute façon, ce n’est pas vraiment de lui qu’il faut avoir peur si jamais vous venez l’ennuyer. Au début tout du moins. Car c’est de l’autre lui dont il faut avoir réellement peur. Oui, vous savez, son lui qui est ‘’sensé ‘’. Si vous le voyez sourire ( chose qu’il ne fait que quand il est très énervé ), c’est que son lui diaboliquement sensé, lui aura foutu dans son crâne d’idiot influençable une idée totalement loufoque pour … soit vous faire extrêmement peur, soit vous faire tomber malade pour qu’il puisse rire ou simplement car il veut vous tuer même si il ne peut pas.
Mais si il y a bien une chose que seule la Reine connaît, c’est qu’en fait, il est loin d’être la méchante créature que tout le monde hait. Et oui. Tout n’est que mensonge. En fait, il se ment à lui-même. Oui, vous avez de nouveau bien lu. Son lui imaginaire qui est terré dans sa tête d’idiot est.. bah imaginaire. Oui, monsieur je fais le grand méchant et je me sens pas seul car je suis avec moi-même, se sent en fait, au fond de lui, extrêmement seul. Il ne se l’avouera jamais, mais mis-à-part les rafleurs, il ne déteste pas réellement la population de ce monde. Il cache en quelque sorte, son véritable lui. Il s’oblige à dénigrer les autres, à être méchant, cruel et impardonnable. Il… il est juste seul. Il a juste peur qu’un jour, qu’une personne lui soit chère et qu’il soit obligé de la rendre malade. Il a peur de devoir lui faire du mal. A cause de ça, il s’est renfermé complètement sur lui. Il s’est coupé du monde pour montrer au grand jour le côté que tout le monde connaît. Le côté que tout le monde hait. Le côté qui a fait de lui, une créature détestée de tous.
Alors, qui aura le courage de percer cette coquille de créature schizophrène, folle, qui attend sans arrêt sa nourriture ? Qui pourra le faire sourire ? Qui pourra simplement le voir sous son véritable jour ?« Et c’est alors que seul, je m’appuie contre ce rocher. Ma solitude et lui, mon moi, étant ma seule compagnie. »