Gefängnis



 
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 Il est pas frais mon poisson ? ■ [Drathir/Lancelot]
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MessageSujet: Il est pas frais mon poisson ? ■ [Drathir/Lancelot]   Il est pas frais mon poisson ? ■ [Drathir/Lancelot] EmptyVen 1 Aoû - 15:45



 
Alors, il est pas frais mon poisson ? ▬ Feat Drathir Linath. Chaton ♥

  Des battements d’ailes survenaient de temps en temps accompagnés de bruissements de feuilles constants et rythmés par la bise fraîche du soir, le mouvement de l’eau qui s’abattait sur les parois des quelques navires accostés et qui caressait le rivage de terre venait finaliser cette douce et paisible symphonie nocturne. Cette même atmosphère sereine qui contrastait à la perfection avec le délit qui vous était incombée. Ce soir, la discrétion serait reine. La rafle de ce jour consistait à récupérer de la nourriture afin de sustenter cette bande de dégénérés  que tu dirigeais au côté du grand Hurle-Au-Vent. Plusieurs groupes de quatre personnes étaient dispatchés à travers les commerces alimentaires de Gefängnis, afin de garantir la rentabilité de la mission.

Accroupis derrière une flore imposante, vous attendiez sagement le signal qui vous permettrait d’entrer enfin dans l’action. Le bateau que vous visiez vous faisait face, parallèle à votre position. Ce n’était pas le genre de rafle ou on te voyait guère souvent et pour cause, elle ne te stimulait pas assez pour que tu leurs portes un quelconque intérêt, mais il fallait bien se nourrir. D’ailleurs cette indifférence pour cette mission pouvait clairement se lire sur ton visage. Tu désirais écorcher une artère et repeindre le carrelage d’une chaleureuse couleur carmine dans un geyser de sang humain, découper un membre d’une victime  aux cris d’agonie enivrante et assourdissante, et non dévaliser un pauvre bateau sans carnage ni terreur. Le seul côté positif de cette ennuyante tâche était ta compagne, ton petit chat aux griffes aiguisées et au langage acerbe.

Qu’elle était adorable à tes côtés, elle possédait ce petit air qui t’étais uniquement adressé et rien que cette seule expression te ravissait au plus haut point. Tu savais que ta présence l’insupportait – qui l’ignorait ? –  et c’était bien pour cette peine qu’à vous deux vous formiez un groupe. Groupe organisé par tes soins, cela allait de soi. Un genou posé au sol, l’autre jambe fléchie et le regard aux aguets ; tel était ta position actuelle. Deux sacs en cuir présentement vides jonchaient le sol, leurs lanières emprisonnées dans l’une de tes mains. Tu étais vêtu d’un jean foncé aux coutures délavées, de fines bretelles noires plaquaient contre ton torse droit une chemise grise dont les pans débordaient négligemment par-dessus de ton pantalon, des grosses bottines noire aux lacets tressés terminaient cette tenue qui, pour l’occasion, était décent et élégante. Tes cheveux quant à eux étaient retenus prisonnier d’un élastique blanc, quelques mèches rebelles entouraient ton visage. Evidemment, tu conservais à ta ceinture ta fidèle épée ainsi que tes deux dagues soigneusement dissimulées dans chacune de tes chaussures.

Le plan était simple : les deux autres membres de votre groupe devaient seulement détourner l’attention des marchands qui occupaient le navire, future victime de votre piraterie. Et finalement la distraction que vous attendiez vint par arriver. Des cris provenaient du bateau voisin au votre, alertant du feu qui se propageait à une vitesse folle. Tes lèvres s’étirèrent en un sourire satisfait, enfin tu pouvais quitter ses buissons. Ton œil se posa sur ta coéquipière alors que les personnes abandonnaient le bateau afin d’aider leurs amis de pêche, en braves hommes qu’ils étaient. Tu laissas glisser entre tes lèvres, moqueur, une phrase à son attention.
     
   
 
▬  « Je vois que Huguette et Anne sont de sortie ce soir, mais pour rappel : ceci est une mission discrétion et non séduction. »

  Tu posas un regard insistant sur les seins de la belle, plus pour l’énerver que pour réellement profiter de la vue imprenable qu’elle t’offrait. Tu pouffas, tel un gamin, avant de filer en direction de votre objectif premier. Le second étant, toujours, de pousser la colère du petit minet à son paroxysme.

Sans encombre tu atteignais la passerelle, t’abaissas  sans un bruit quand tu entendis le bois craquer sous des pas empressés. Tu n’adressais aucun signe à Drathir, tu la savais compétante et donc il était inutile de gaspiller tes actions. Lorsque le silence relatif  vint submerger votre cible, tu t’engageas sur la passerelle avec la délicatesse d’un prédateur en pleine chasse. Certainement qu’il devait rester quelques individus à l’intérieur du bateau, mais tu ne t’en inquiétais guère. Le pont principal était déserté, de suite tu te dirigeas vers la porte qui menait au sous-sol, l’ouvrant galamment afin que Drathir puisse s’y glisser pendant que tu guettais l’extérieur. Avant de t’engouffrer également à sa suite, tu admiras une dernière fois les flammes danser, exprimant ton enthousiasme par un sourire enchanté

 
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MessageSujet: Re: Il est pas frais mon poisson ? ■ [Drathir/Lancelot]   Il est pas frais mon poisson ? ■ [Drathir/Lancelot] EmptyVen 1 Aoû - 23:35



❝Il est pas frais mon poisson ?
• feat. Lancelot •



Encore une idée à la noix de la part de ses supérieurs. Encore un jeu, destiné à amuser cet imbécile qu’était Lancelot. La jeune femme avait pourtant espéré, après avoir appris qu’elle devrait mener ce semblant de rafle avec lui, qu’il ferait partie de la moitié du groupe servant à faire une distraction. Après tout cela lui donnait l’opportunité de se laisser aller à sa pyromanie et à ses pulsions de psychopathe sanguinaire. Mais non. Son plaisir était plus grand en restant avec elle, à ses côtés, prêt à critiquer le moindre de ses gestes, savourer le moindre de ses regards. Prêt à la rendre folle. La blonde avait grondé, signalé son mécontentement évident, braillant en tous sens contre ces ordres ridicules, pestant contre ses supérieurs et tabassant ceux qui avaient osé rire de sa situation. Ces excès de violence et de rage, n’avaient pourtant pas suffit à l’apaiser, car désormais elle se retrouvait accroupie parmi les plantes, aux côtés de cet homme qu’elle méprisait plus que tout au monde. Préférant se concentrer sur la mission, aussi insignifiante soit-elle, afin de s’occuper l’esprit, cela ne l’empêcha pas de sentir l’œil unique de son compagnon vrillé sur elle. Attentif qu’il était, comme un clebs alléché par un os, attendant que ce dernier n’arrive à sa portée. Il attendait un faux pas de sa part pour lui sauter dessus. Ravalant un sifflement déjà agacé, elle préféra suivre du regard les hommes sur le navire qu’ils s’apprêtaient à piller, désireuse de savoir combien ils étaient et comment ils étaient équipés. Après tout, et surtout vu l’équipe de blaireaux qu’elle se tapait, la mission bien que simple en apparence pouvait à tout moment déraper. Et elle préférait savoir à quoi s’attendre dans ce genre de cas.

Jetant toutefois un bref coup d’œil au rouquin, elle ne put retenir un sourire narquois devant sa tenue. C’était presque chic tout ça, trop élégant pour lui. Surtout quand on savait qu’il y avait de grandes chances pour que du sang ne vienne compléter sa panoplie. Ces pans de chemise retombant négligemment sur son pantalon auraient presque pu lui plaire, si ça avait été un autre homme. Tout plutôt que Lancelot. Ramenant son attention sur le navire, la jeune femme fut satisfaite de voir que les deux autres rafleurs de son groupe lançaient enfin une distraction digne de ce nom, en mettant le feu au bâtiment voisin. Des cris d’alertes lui parvinrent bien vite aux oreilles, signe que c’était désormais à eux de jouer alors que des hommes passaient en courant le long des quais, prêt à venir en aide à leurs camarades. La voie était libre. Désireuse d’en finir au plus vite avec toutes ces conneries, la blonde se redressa aussitôt, prête à quitter son abri de fortune. Ce fut sans compter sur une remarque déplaisante de la part du second de Hurle, ce dernier prenant déjà un malin plaisir à l’emmerder. Sauf qu’il commençait faiblement, sa pique ne lui arrachant qu’un haussement de sourcil alors qu’elle vrillait ses prunelles d’émeraudes dans l’œil unique du rouquin. Huguette et Anne, sérieusement ? C’est quoi ça, le prénom de ses arrières grands-mères ? Quoi qu’il en soit il en fallait plus pour la mettre en rogne, bien qu’elle l’était déjà à cause de la simple présence de son interlocuteur. Dans un ricanement, Drathir répliqua alors que le roux se plaisait déjà à accentuer sa remarque en lorgnant de manière durable sa poitrine. Imbécile.

« Il n’y a que toi pour bander à cause d’un simple débardeur. Si tant est que tu puisses en fait… »

Ce fut alors à son tour de le fixer, baissant les yeux à hauteur de son entrejambe, une moue sur le visage témoin de son scepticisme : elle doutait que quoi que ce soit là-dessous puisse satisfaire quiconque. De toute manière, vu l’énergumène, il aurait été capable de se la trancher tout seul dans un élan de folie dont lui seul avait le secret. Juste parce que Hurle le lui aurait ordonné, peut être. Quoi qu’il en soit, la blonde estimait que sa tenue n’était en aucun cas conçue pour une opération de séduction. Vêtue d’un simple débardeur, certes près du corps mais dans l’unique but d’être libre de ses mouvements, d’un jean et de bottes de cuir, elle ne se sentait pas particulièrement provocante ainsi habillée. Mais peu importait, elle se doutait que cette remarque sur ses seins n’avait pour but premier que celui de l’emmerder. Cela avait cependant échoué, lamentablement, bien qu’elle ne doutait pas du fait qu’il aurait de quoi se rattraper le temps de cette mission. Et en parlant mission, Drathir se reconcentra aussitôt sur leur objectif, ignorant le pouffement de dégénéré de la greluche à ses côtés.

Elle se retrouva ainsi à se glisser jusqu’au navire, se tenant aux côtés de Lancelot et non à sa suite, par simple fierté. Retenant un sifflement agacé devant la démarche lourde du rouquin, et le grincement provoqué par ses pas sur la planche de bois qui servait de passerelle, la jeune femme se glissa sur le pont du navire, sans un bruit. Une fois dessus, et après avoir observé son environnement en un bref coup d’œil, la capitaine darda son attention sur la porte qui menait aux calles. Lancelot s’y trouvait déjà, ouvrant la voie et la laissant passer en tête, en un geste prétendument galant qui l’agaça quelque peu. Ce fut probablement pour cela qu’elle s’engagea dans l’ouverture, non sans heurter violemment l’épaule de son partenaire, l’expédiant brièvement contre le mur. Et tant pis pour le bruit, de toute manière lui-même ne savait pas être discret alors à quoi bon. Et puis elle était certaine que cette histoire se finirait mal. Il la provoquerait jusqu’à ce qu’elle se mette à gueuler partout en faisant fi de la discrétion que réclamait à la base une mission de ce genre. Qu’importe.

Pénétrant à l’intérieur de la pièce, dévalant discrètement les escaliers qui menaient aux réserves de nourritures, ce fut sans surprise que la blonde découvrit une vaste pièce contenant des tonneaux probablement remplis de vins et de la nourriture en tout genre. Ainsi que des animaux, qui erraient tranquillement sur la paille qui jonchaient le sol. Ignorant poules et chèvres, la rafleuse commença à récupérer les vivres qui se conservaient le plus longtemps possible et, sans même daigner se retourner, les balançait par-dessus son épaule quand c’était possible, en direction du rouquin. Après tout, c’est lui qui avait les sacs, pas vrai ? Elle continua ainsi un moment, avant de s’emparer franchement d’une poule avant de se retourner. Et ce fut sans la moindre délicatesse qu’elle expédia l’animal au visage du rafleur, espérant que le volatile irait le griffer ou lui donner quelques coups d’ailes au passage. Sourire narquois aux lèvres, main sur la hanche et la tête légèrement inclinée pour accentuer ses traits moqueurs, la jeune femme souffla alors à l’intention de son interlocuteur.

« Ça va ? T’arrive à suivre le rythme ? Hésite pas à me dire si non, j’ai l’habitude de bosser avec des attardés. »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était bien vrai. Quoi qu’il en soit la remarque, bien que narquoise, avait été soufflée afin d’éviter d’attirer trop l’attention. Fort heureusement, elle entendait de là les cris de certains au dehors, ce qui prouvait que l’agitation était suffisamment conséquente pour les couvrir correctement. La question étant, pour combien de temps ?

•••

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