Invité
 | Sujet: BLISS - Dim 7 Déc - 17:51 | |
|  .BLISS
avatar: dessins de Debora Van Woll WHO AM I ?Âge: 22ans, 24 octobre, Scorpion.
Adhésion & Rang: Capitaine chez les Rafleurs.
Origine: Quartier noir.
Réputation: En tant que Capitaine, elle est crainte par tout ceux qui ont déjà entendu parler d'elle. Elle reste cependant discrète et son apparence est un mystère pour tout autre que les Rafleurs. Son mythe est cultivé par sa cruauté mais on ne sait d'elle que son nom ou son surnom « Velvet ». Bliss, a contrario de la figure cruelle qu'elle incarne chez les Rafleurs, est perçue comme une femme impulsive et charmeuse plutôt innocente. Qui pourrait faire le rapprochement ?
 WHO ARE YOU DEEP DOWN ?Depuis combien de temps, et pourquoi as-tu rejoint les Rafleurs ?: Je les ai rejoints y a quelques années maintenant. La raison est simple, les maîtres sont des incompétents, des lâches, ils se cachent dans leurs palais, à l'abris derrières leurs créatures et leurs escadrons. Mais un jour viendra ou nous, les Rafleurs, renverseront cette contrefaçon de monarchie pour imposer notre pouvoir. Je crois en nos valeurs. Je crois au pouvoir dans les mains du peuple, ou tout du moins, de mon peuple.
En quoi consiste ton rang ?: Je dirige mes troupes, je lance les offensives, les Rafles, je prépares le terrain, j'observe et j'instaures des stratégies. Je suis plus un outil tactique qu'une masse, je suis un leader. Je manipules, je contrefaits, j'établis nos plans, puis je nous guides jusqu'à la victoire.
Te rends tu souvent sur le terrain ?: Être un esprit tactique ne signifies pas être un faible planqué dans les retranchements du QG. Si ce sont mes plans, j'y suis. Pour montrer l'exemple, pour guider, il faut savoir faire confiance à sa stratégie en premier lieu. Cependant, si je suis sur le terrain, je suis masquée, car ma force réside dans mon habilité à cacher mon appartenance aux Rafleurs. Vous me verrez, mais ne serez capable de me reconnaître.
Que penses-tu de la monarchie des Maîtres, du bellicisme des Rafleurs, de la persécution des Chimères et des aspirations des Rêveurs ?: Tes questions sont foutrement répétitives. De plus, que t'apporterais-je si je répondais à la persécution des Chimères ? Les Rafleurs les détestent. Je suis Capitaine. Je dois les détester. Mais de toi à moi, certaines fois je me demande si vraiment elles ont mérité tout ça. Non pas que je doutes, mais finalement ils sont peut-être pas... Mais les Rêveurs, eux sont de foutus illuminés. Des intellos en plein fantasme, je les balayes d'un revers de la main si j'en ai envie. Mais leurs recherches m'intéresse, après tout, ils déjouent les plans des maîtres, et garder un oeil sur leurs études est une méthode efficace pour renverser le pouvoir. Sans le savoir ils pourraient m'apporter les clés d'un coup d'état. PSYCHO« The dark side of the moon: Velvet »
La schizophrénie est une maladie mentale, un trouble qui atteint certaines personnes, qui les mutiles, les divises. C'est une plaie béante dans une personnalité brisée. C'est incontrôlable, même sous traitement, elle est toujours en vous, ne s'en va pas, ne vous lâche pas. Vous la subissez, constamment, et cela jusqu'à la fin de votre vie.
Bliss n'est pas schizophrène. Pourtant, son trouble est semblable en de multiples points à cette maladie de l'esprit, sauf qu'elle l'a crée, de manière arbitraire. Elle a inventé et façonné sa personnalité, tentant de se transformer entièrement à l'image de la femme cruelle et divine qu'elle avait à l'esprit. C'est un mythe, Velvet, la guerrière, la stratège. Au début, devenir cette femme était un rêve, puis elle l'a modelé, elle s'est réinventé, puis elle a réussi, à devenir ce qu'elle attendait, petit à petit.
Elle pense comme elle voulait penser, la cruauté, l'ambition, l'arrogance, la force ou la stratégie. Elle les a acquis avec le temps. Tout comme un schizophrène, Bliss est désormais partagée entre les vestiges de son être passé et les résolutions nouvelles qui font parties intégrantes de sa personnes à présent. Elle a choisi sa route, mais ne pourra plus jamais faire demi-tour. Sa vision, ses sens tout entiers, son âme et son corps, sont à une autre. Une autre qu'elle s'efforce d'être.
« Let her blow »
La Bliss, la vraie, celle qui était, c'est celle qu'elle laisse paraître quant elle en sent la nécessité. C'est celle que vous apercevez dans la rue, celle qu'elle utilise pour masque. Elle est libre en ces temps là. Mais elle s'empêche de le voir comme ça. Elle voudrait se débarrasser de sa gentillesse, de son écrasante naïveté. Alors elle est devenue un paradoxe, respirant en tant que Velvet, mentant en tant que Bliss. Elle a fait d'elle même une façade et c'est transformé en son propre bouclier. Au fond, elle le sait, elle n'arrive pas toujours à se mentir. Certaines pulsions refont surface parfois. Mais peu importe, elle ne changera pas, elle ne changera plus.
Love & hate : Elle aime courir le matin un peu partout et s'arrête dès lors qu'elle trouve un endroit qui l'intéresse, elle s'endort souvent dans des endroits improbables juste parce qu'elle en a envie, son penchant pour les endroits étranges l'amènent souvent à se confronter à des créatures qu'elle aime observer. Elle a une phobie totalement incontrôlable des espaces clos.
HISTORYIl faisait beau, le soleil venait illuminer ton front lisse et rosé, la main que tu serrais de toutes tes forces était chaude et moite. Tu avais une vie heureuse Bliss, tu ne t'en rendais pas compte, mais tu étais tellement gâtée dans cet enfer. On t'avais nommé à l'image du bonheur que tu apportais, cet espoir de gaieté dans un havre de ténèbres. Du haut de tes 8 ans, tu pensais que le monde dans lequel tu vivais se résumait à ton univers.
Mais cette journée là, tu avais suivi tes parents, ils disaient qu'ils voulaient visiter un peu Gefangnis, sans comprendre pourquoi ils t'avaient pressé d'emmener tes affaires, le strict nécessaire pour quelques jours. Ils disaient que vous reviendrez vite à la maison mais c'était important de partir "Papa et maman en ont besoin, Bliss".
Vous vous étiez dirigé vers les Quartiers Sud, tu n'y étais jamais allé. Ton frère te regardait, en silence, si tu avais été plus âgée, plus réfléchie, tu aurais vu. Tu aurais vu dans ses yeux, qu'il avait compris ce qui allait se passer, peut-être pas tout, mais il n'était pas aussi naïf que toi. Il se doutait que cette magnifique journée n'allait pas être ce qu'on aurait pu présager. Il savait que ces bagages seraient permanents, que vous ne rentreriez plus. Vous pénétriez dans les Plaines du Vent, vous dirigiez vers la Honte du Traître. Tu avais déjà vu cette statue, dans tes livres, ceux donc les pages étaient colorées et lisses, ceux que te lisait Papa avant de dormir. C'était la statue d'Adler, le traître. Tu ne comprenais pas votre présence en ces lieux.
L'atmosphère était pesante, vous marchiez tellement vite. Ta mère sanglotait, elle voulait le cacher, mais en vain, les larmes roulaient sur ses joues. Le soleil brillait haut dans le ciel et tu étais si loin de son emprise, le vent s'était stoppé, il semblait n'avoir jamais existé. Tu aurais dû comprendre que votre venue en ces lieux n'était pas une balade mais une fuite. Tu aurais dû voir la peur sur le visage de ta famille, tu aurais dû entendre les bruits de pas des gens qui vous avaient suivi.
Mais ils ne les avaient pas entendu eux non plus, tes parents, ils avaient cru que vous aviez réussi. Que vous étiez sains et saufs, dans l'endroit le plus reculé de Gefangnis. Ils avaient réfléchi longuement à propos de ce choix. Le Quartier Sud, le bout de notre terre, l'espace isolé. Ils n'avaient pas eu d'autres perspectives que cette fuite.
Vous aviez posé vos bagages, non loin de la statue, et quelques instants après ça, il était déjà trop tard, un craquement résonna dans le silence morbide du lieu. Ton père eu le temps de faire signe à ton frère qui t'attrapa la main. Il t'avait tiré jusqu'à la représentation du traître, vous vous étiez caché derrière. De votre position, vous pouviez tout voir, tout entendre, alors ton protecteur te plaqua sa main sur ta bouche et te fis signe de te boucher les oreilles. Tu étais face à un paysage désertique, privée de tes sens. Les secondes te parurent être une éternité. Il attendit une vingtaine de minute avant de te relâcher de son emprise. Mais il ne te laissa pas voir. Tu ne le désirais pas. Ta naïveté s'effondrait à mesure que le visage de ton aîné s'assombrissait, résistant tant bien mal aux larmes qui l'affligeait. Il n'avait que 13 ans mais ce jour-là, il était devenu ton tuteur.
Il ramassa vos bagages, laissant ceux de tes parents sur place. Il te ramena, marchant d'un pas lourd, effectuant le chemin inverse de celui d'un peu plus tôt. Mais l'empressement et la hâte avait disparu. Le soleil lui, illuminait toujours de pleins feux la prison. Tes pensées s'étaient éteintes, tu avais préféré ne pas y réfléchir, ne pas comprendre.
Tu aurais dû pourtant. Tu avais acquis que tes parents avaient été tué, qu'ils n'étaient plus, que ton frère était ton dernier pilier. Mais tu ne savais pas pourquoi. Alors tu écoutais ce qu'on racontait, ce qui se disait dans le Quartier Noir, la haine des gens envers les maîtres et surtout les créatures. Tu en fis des conclusions, il te semblait plus facile de te bercer d'illusion que d'affronter une réalité bien plus grave. Ton frère ne te racontait pas, il n'en parlait pas, tu ne voulais pas l'y forcer alors tu accepta ta version de l'histoire. Tu y trouvas de la haine, des remords. Tu te forgeas d'après ce souvenir erroné. D'après ces incohérences auxquelles tu trouvais des excuses. Tu te fortifiais, tu devenais autre. Tu n'avais plus rien du présage de bonheur. Tu n'étais plus une naïve enfant. Tu rejoignis les Rafleurs, naturellement, ta haine pour le pouvoir t'y avais conduit.
Mais tu étais aveugle Bliss. Tu ne voyais pas les différences de tes parents. Ils avaient pourtant commis des erreurs, tu aurais pu apercevoir l'omoplate de métal de ton père et l'oreille de verre de ta mère. Leurs natures étaient la même que celle de ceux que tu dis haïr lors des Rafles. Mais tu n'en as pas idée, tu ne te rappelles pas. Tu ne te souviens pas du temps qu'ils passaient à camoufler leurs différences, de leurs temps passer à chercher une sortie dans cette prison. Tu étais une fille de Chimère et de Rêveur, et tu dépense ta vie à tuer ces même êtres. Ta haine est dirigé vers les Maîtres alors que ton clan lui-même à ôter la vie à ta famille. Tu as tout faux Bliss. Tu es aveugle.
« she gave a sigh of bliss » BEHIND THE SCREEN | Pseudo/Prénom: Takumii ou Lily. (mais sur les fos rpg: Lacey, Bliss, Lihi...)
How Old: 27.10.97
Comment t'as connu le fo: Partenaires en partenaires, puis hop j'ai aimé votre design (je m'inscris pas sur les fo dont j'aime pas le design, c'est peut être très stupide mais j'en lis même pas les contextes) et votre concept est génial. J'aime les mondes ou tu peux être un badass mais quand même souffrir comme un kiwi (dans mon esprit cette comparaison a un sens)
|
|
|
