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 La bonne, la brute et le raciste.
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Chimère
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MessageSujet: La bonne, la brute et le raciste.   La bonne, la brute et le raciste. EmptySam 30 Aoû - 19:06

La bonne, la brute et le raciste.


Ecstasy dell’Oasis


         Après les récents événements, tu te devais de changer d’air. Quitter, fuir un peu cette ville surchargée en personnes et en mauvaises ondes. Celles-ci sont presque contagieuses. A force de rester enfermé dans un endroit comme ça, il ne reste plus de place pour les bonnes pensées. Tout ne devient que colère, instinct de survie et méfiance. La compassion devient démodée. C’est chacun sa merde, ses problèmes, tout le monde est pressé. C’est chacun se démerde, chacun mène sa vie de son côté. Tu ne penses pas du tout ça, mais tu as l’impression que ces idées tentent de te pénétrer pour te corrompre à ton tour, pour te rappeler que tu n’es pas libre ; tu es née dans une prison, Nimcha. Ici seules les blessures continuent de prospérer, aussi bien physiques que morales. Des blessures à panser.

         Et puis, l’esprit du voyage, c’est ton truc. Cela te permettra de jauger la situation ailleurs.

        A l’Est. Ces grandes étendues désertes et sablées qui rappellent à la réalité. Un si grand contraste avec ta terre natale où tout semble animé de magie, à commencer par le ciel. Bien évidemment, tu t’es renseignée avant de te lancer dans pareil périple. Ta destination est l’Oasis, un petit bout de verdure au milieu de rien. Un quelque chose dans un néant. Tes préparatifs finis, ton équipement enfilé, tu peux partir.

        Le changement est brutal. La vie vient à manquer par ici. J’espère que tu as bien pensé à prendre de l’eau, sinon ton voyage se terminera bien vite, et pas comme tu le souhaiterais. Sable, chaleur, vent. Dune, solitude, épuisement. Quelque part, c’est agréable. C’est une expérience intéressante, et tu es bien préparée. Deux bandanas viennent couvrir ton visage et ta tête, seuls tes yeux sont visibles. Un poncho pareil à ceux de ton enfance recouvre ton torse et tes bras tandis qu’un jean usé finit de t’habiller.

        Fatiguant, n’est-ce pas, de marcher dans le sable ? Frustrant, hein, ce vent qui ne rafraîchit pas ? Tu dois te battre à chaque instant contre l’idée de boire ta gourde d’une traite, d’une grosse gorgée. Difficile, mais au final largement surmontable pour quelqu’un comme toi, pleine de volonté. Continues dans cette direction et tu devrais trouver l’Oasis. Je n’en suis pas sûre, ne m’en veut pas si je me trompe. N’empêche, difficile d’imaginer que tel endroit puisse prospérer dans cet enfer blanc.

         Pourtant, c’est bien cela que tu aperçois au loin. Bien, cette expédition est victoire personnelle. Petit à petit, tu entres et découvres la beauté frappante de l’endroit. A vrai dire, avant d’y arriver véritablement, tu doutais que ces arbres puissent être réels, que ce ne soit qu’une hallucination. Mais non, c’est bien ce sol que tu es en train de fouler à pas lent, mais régulier, en direction de ce qui semble être une taverne.

    Mais un impoli t’interpelle. Tu l’ignores, ce n’est pas le moment de faire du rafut.

« Hey toi, je t’ai causé ! » Continue-t-il. Toujours pas de réaction de ton côté, qu’il s’épuise le bonhomme. Mais ça l’énerve. L’énerve solide. Il s’empare d’une pauvre pierre innocente et te la jette de toutes ses forces. Ce morceaux de roche inanimée vient ricocher contre ton fer animé. Un bruit bien singulier que l’énergumène interprète bien vite. Il a comprit.

« Dégage, le monstre. On ne veut pas de toi ici. Je te le dirais qu’une fois. »

        C’est le moment de faire du rafut. Tu te retournes d’un coup, plongeant ton regard dans le sien. Il t’a cherchée, tu vas lui faire comprendre qu’il s’est gourré de personne. Tu t’approches, lentement, alors qu’il continue de te menacer.

         Il esquisse un geste. Trop lent. La ferraille qui te sert de jambe vient rencontre son estomac. Déjà plié en deux ? Oh, quel dommage. Alors, pleine de surprise, la chimère ? T’es comme tous ces autres, un raciste qui suit le mouvement de haine engendré par cette foutue prison ? Parce que nous avons eu le malheur de naître avec des malformations, des membres amputés ou que sais-je, sommes-nous obligés de subir ces quolibets, ces agressions ? De belles pensées, Nimcha, mais ton bras va plus vite que ta parole.

« Ne t’avise plus jamais de parler comme cela aux miens. »

     Et alors que tu comptais le défigurer…  

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MessageSujet: Re: La bonne, la brute et le raciste.   La bonne, la brute et le raciste. EmptyDim 31 Aoû - 13:13

Athènes sentit une boule d’émotion remonter dans sa gorge lorsqu’elle aperçut enfin son Oasis natale. Elle y revenait pour la première depuis son départ, trois ans auparavant, mais elle ne lui semblait pas avoir changé : c’était toujours un magnifique îlot de verdure dans cet océan de sable. Athènes tira sur le foulard qu’elle avait enroulé autour de son visage pour se protéger de la brûlure du soleil. Un vent léger vint caresser ses joues, tandis qu’une espèce d’euphorie l’envahissait. Elle était fatiguée, sale, desséchée après des jours de marche dans cette étendue rude et monotone qu’était le désert, mais la vue de son village et la sensation d’être de retour chez soi l’enivraient. Elle se laissa aller à dévaler la dune en courant, comme elle l’avait fait si souvent lorsqu’elle n’était encore qu’une gamine un peu sauvage.

Elle pénétra doucement dans le village, saluant presque timidement les habitants qu’elle y croisait. Certains la reconnurent, d’autres non. Certains l’accueillirent chaleureusement, d’autres l'évitèrent prudemment. Athènes n’avait jamais été unanimement appréciée au sein de l’Oasis, elle avait été trop turbulente pour ça. Elle ne se souvenait pas de tout ceux à qui elle avait cassé la figure alors qu’elle était encore haute comme trois pommes, mais aucun doute que eux n’avaient pas oublié, au vu des raclées qu’elle dispensait à l’époque.
Athènes flâna dans les rues mal délimitées de l’Oasis, se laissant aller à ses souvenirs. Elle irait ensuite retrouver son père : à cette idée, elle était à la fois terriblement heureuse et un peu inquiète ; elle avait tellement peur de le décevoir, toujours.

Un bruit métallique l’interpella. Elle tourna au coin d’une maison, en direction du son, juste à temps pour voir une jeune femme faucher un homme d’un coup dans le ventre, magnifiquement exécuté, nota-t-elle machinalement. Mais déjà elle se précipitait. Car l’homme n’était pas n’importe quel inconnu, auquel cas elle n’aurait peut-être pas pris part à la confrontation aussi rapidement. Mais il s’agissait de l’ancien gérant de l’épicerie de l’Oasis, celui qui, dans son enfance, lui avait si souvent offert une mangue ou une pêche quand elle venait faire les courses pour son père. Celui qui la félicitait au lieu de lui lancer des regards désapprobateurs après qu’elle ait refait le portrait à un sale gosse qui l’avait cherchée. Un des rares adultes à lui avoir laissé une impression vraiment positive. C’est pourquoi elle ne chercha même pas à intervenir de façon pacifique.

Pendant les quelques secondes nécessaires à ce qu’elle arrive au niveau des deux autres, elle analysa rapidement la situation : le mouvement de la femme avait découvert un bras et une jambe en ferraille. Que son adversaire soit une chimère ne dérangeait pas Athènes, en général. Mais en l’occurrence, cela signifiait qu’elle allait devoir utiliser son épée immédiatement : à mains nues, elle serait clairement désavantagée face aux membres métalliques de la femme, d’autant que celle-ci semblait avoir de l’expérience dans ce domaine.
Elle dégaina deux mètres avant d’arriver en face de son adversaire, s’interposa entre l’homme et elle, bloquant de justesse à l’aide de sa lame, dans un crissement aigu, le bras en fer qui allait s’abattre sur lui. Athènes regarda la chimère droit dans les yeux. Son attitude était confiante, peut-être un brin agressive. Voir une connaissance de longue date se faire attaquer au beau milieu de son village n’était pas le genre d’évènement qui égayait son humeur. Mais, son épée à la main, elle était parfaitement dans son élément.

« Cet homme est de toute évidence sans défense, ce qui fait de votre attaque un geste à la fois déplacé et lâche. La violence, surtout gratuite, n’est pas tolérée dans cette Oasis. » Athènes en savait quelque chose. Sa voix était posée, elle s’efforçait de ne pas se laisser aller à son agacement. Par pur acquis de conscience, elle ajouta : « Avez-vous au moins une raison qui justifierait votre agressivité ? ». L’homme derrière elle s’était relevé en gémissant, cherchant sa respiration que le coup lui avait coupée. Athènes ne pouvait imaginer qu’il ait pu faire quelque chose pour mériter une raclée. C’est pourquoi elle continua à fixer la jeune femme d’un air dur. Si elle cherchait les embrouilles, elle allait les trouver.

HRP :
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MessageSujet: Re: La bonne, la brute et le raciste.   La bonne, la brute et le raciste. EmptySam 20 Sep - 18:46

Scrap hides faces


    Ton bras allait s’abattre sur le visage de cet homme avec une violence exagérée. Un coup qui lui serait resté gravé à vie, rendant sûrement son aversion pour les chimères encore plus accentuée. C’est une version de l’histoire où, encore une fois ton espoir de reconnaissance aurait été tué. Cet homme n’est pas un rafleur. Il ne t’a pas non plus réellement agressée et il n’avait manifestement pas l’intention de te tuer. Son tort a été de te lancer cette pauvre pierre, ce morceau de roche inanimé et quasi inoffensif, dans le simple but de te montrer qu’ici, tu n’es pas la bienvenue. Comme partout ailleurs de toute façon. Et de cela, tu en as marre. La méthode douce ? Tu en as marre. Ces têtes dures ne la comprennent pas. Pour fendre une pierre, il faut un marteau, pas une berceuse. Pour faire rentrer une idée dans un crâne blindé, il faut frapper dessus jusqu’à réussir à l’insérer. Et si ça ne marche pas ? Frapper plus fort.

Cette fois ton idée, c’est dans son nez que tu t’apprêtes à l’insérer. Mais pas aujourd’hui. Une lame vient s’interposer entre ton poing de fer et son visage peu fier. Le crissement aigu des deux métaux sonne l’échec momentané de ta leçon. Et peut-être la déclaration d’une nouvelle bataille à mener. Derrière cette arme, une jeune femme au regard de défi. Des yeux de battante, un air assuré. Qu’est-ce que c’est que ça ? La défenseuse de la veuve et du fumier ? Non, ne sois pas aussi médisante. Laisse la pression retomber et reprends des idées claires. Elle ne fait que protéger, d’après ces dires.

« Cet homme est de toute évidence sans défense, ce qui fait de votre attaque un geste à la fois déplacé et lâche. La violence, surtout gratuite, n’est pas tolérée dans cette Oasis. »

La discrimination l’est ? Sans défense ouais, sûrement. Avant que tu te découvres, il te pensait aussi sans défense et il n’a pas hésité.

« Avez-vous au moins une raison qui justifierait votre agressivité ? »

Tu te calmes, évitant le contact physique avec ton pseudo agresseur mal en point et bien content d’avoir trouvé un sauveur de fortune. Tu ouvres le poing lentement, attrapes sa lame et la baisse. La palabre ne se fait pas avec une arme devant le visage.

« Vôtre homme sans défense m’a insultée et physiquement menacée. Je ne fais que nous défendre. Moi, mon honneur, et le respect des miens. Tu regardes l’homme, d’un regard plein d’éclair. Est-ce tolérer, ça, dans cette Oasis ? Tu frappes ta jambe de métal contre le sol, provoquant un bruit roque et sec. Geste permettant de lâcher ta colère contre la terre, et non contre elle, même si tu sembles à bout, prête à exploser. Je ne suis pas ici pour me laisser faire. Il l’a mérité. Et si vous aussi  en avez après moi, alors j’en aurais après vous. »

Ouais, visiblement, tu n’es pas vraiment calmée. Pense à donner une meilleure image de toi, la prochaine fois que tu voyages quelque part pour la première fois. Tu es gentille, mais impulsive.




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MessageSujet: Re: La bonne, la brute et le raciste.   La bonne, la brute et le raciste. EmptyDim 9 Nov - 16:11

Athènes se raidit lorsque le poing de ferraille de la jeune femme se referma autour de sa lame. Elle la laissa faire, cependant. La lenteur délibérée du geste lui ôtait tout caractère menaçant. Bien que non  dénuée de provocation, c’était plutôt une invitation à la discussion.

« Vôtre homme sans défense m’a insultée et physiquement menacée. Je ne fais que nous défendre. Moi, mon honneur, et le respect des miens. Est-ce tolérer, ça, dans cette Oasis ? »

Athènes haussa un sourcil. Insultée ? Physiquement menacée ? Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, histoire de vérifier qu’elle n’avait pas fait erreur sur la personne. Mais l’homme qui se tenait à terre, encore un peu tremblant, était bien le même qui avait l’habitude de glisser des pêches supplémentaires dans son sachet de course avec un clin d’œil complice. La chimère tapa violemment du pied, et l’homme eut un mouvement de recul.

« Je ne suis pas ici pour me laisser faire. Il l’a mérité. Et si vous aussi  en avez après moi, alors j’en aurais après vous. »

Athènes reporta son attention sur la jeune femme. Elle ne pouvait s’empêcher d’admirer un peu la fougue qui l’animait, et sa colère ne semblait pas feinte. Mais la peur et l’incompréhension de l’épicier non plus. Pourtant, l’un des deux devait bien faire semblant. A moins que tout cela ne soit le résultat d’un malencontreux quiproquo. Athènes était bien placée pour savoir que certaines personnes avaient tendance à partir au quart de tour pour pas grand-chose…

« Etes-vous certaine qu’il ne s’agit pas d’un… d’un malentendu ? » Elle marqua une pause. « …Je connais cet homme. Je suis certaine qu'il ne ferait jamais rien de volontairement malveillant… N’est-ce pas ? »

Elle fit un pas de côté de sorte à se tourner vers l’homme, guettant son approbation. Elle réalisa à ce moment qu’il était toujours à terre et tendit le bras pour l’aider à se relever. C’est alors qu’elle vit son poing, serré autour de quelque chose… une pierre ? Alors qu’un sentiment de malaise commençait à l’envahir, elle tendit un peu plus le bras vers lui. Il avait toujours été tellement chaleureux avec elle. Plus que les pêches ou les mangues, il lui avait offert tellement de sourires et d’encouragement. Un homme pareil était parfaitement incapable de vouloir le moindre mal à qui que ce soit…

« N’est-ce pas ? » répéta-t-elle beaucoup plus doucement, la voix déjà étouffée par le doute qui s’insinuait en elle.

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MessageSujet: Re: La bonne, la brute et le raciste.   La bonne, la brute et le raciste. EmptyMer 12 Nov - 14:25

Smiles too.


Frustrée, outrée, en colère. Trêve de paroles inutiles, l’entrée fracassante de cette parodie n’a engendré qu’une tension supplémentaire dans l’air. Une atmosphère explosive, métallique. Ton poncho dansant au gré du vent semble être animé de ton magnétisme. Sur le pied de guerre, tu t’attends à n’importe quelle réaction de sa part. Fort heureusement (pour elle, je suppose), elle choisit la voie de la discussion.

« Etes-vous certaine qu’il ne s’agit pas d’un… d’un malentendu ? Tu secoues la tête.
-Le vent, aussi fort soit-il n’a pas soulevé cette pierre. Et à ce que je sache, le vent ne parle pas. Du moins, je ne comprends pas son langage. Tu inclines le visage. Mais peut-être ai-je confondu « Dégage le monstre » avec « Bienvenue à toi, noble chimère ! ». Si tu ne peux utiliser ton bras, tu utiliseras le sarcasme comme arme verbale.
-…Je connais cet homme. Je suis certaine qu'il ne ferait jamais rien de volontairement malveillant… N’est-ce pas ?
-A vous de juger. » Rétorques-tu en regardant le fameux homme bienveillant.

Evidemment. Tant que tu ne donnes pas le prétexte à une être humain pour exprimer son dégoût, l’illusion tient bon. Si tu es une humaine parfaitement constituée, en effet, peut-être qu’il sera la personne la plus gentille au monde. Maintenant mets-le face à une chimère, et son côté obscur refait surface. Il vient le ronger telle la gangrène, avec un grand HAINE. Tu ne peux pas lui en vouloir, il est comme les autres. Ces gens sont limités. Incapables de se mettre à votre place. Incapables d’imaginer l’espace d’un instant qu’eux aussi auraient pu naître avec un crâne en bois, des doigts en gelée et leur putain d’appareil génital en plastique. Non, ils ne peuvent pas l’imaginer. Mais tu pourrais lui arracher un bras, pour lui donner l’exemple. Oh, pardon, je m’énerve à ta place. Tu es bien plus calme que moi désormais. En partie grâce au doute que tu perçois dans la voix de ton interlocutrice. Elle est à deux doigts d’accepter la vérité. Car toi, tu ne fais pas semblant.

Elle l’aide à se relever, mauvaise idée. Cette enflure cachait une deuxième pierre. Ce n’est plus de l’agression, c’est de l’acharnement. Le volcan que tu es gronde, mais n’explose pas.

"N’est-ce pas ?"

Nous y sommes. La main dans le sac, en flagrant délit, ou n’importe quelle expression du genre importée par les perdus résume parfaitement la situation. Piégé, démasqué. Enfin la mascarade prend fin.

« Je vous l’avais bien dit. Votre homme n’est pas si innocent que ça. Vous comprenez maintenant que je ne peux pas le laisser faire ainsi. »

Et sans même attendre une quelconque réaction, sans te soucier de la présence de cette jeune femme, tu fonces vers l’énergumène, bien décidée à lui foutre ton pied de métal entre les côtes, ce qui va définitivement arriver si sa défenseuse du dimanche ne le protège pas. Faut pas croire, toute la colère que tu accumules doit bien s’évacuer. Si seulement il n’avait pas eu de deuxième pierre. Tu peux te mentir à toi-même en te persuadant qu’il n’y a que ça, mais je sais bien que c’est un peu plus profond. Peut-être as-tu cette pensée immature, cette envie de montrer qui est la plus forte à cette épéiste, et que sa présence ne t’intimide pas du tout. Tu es aussi forte que n’importe quelle humaine malgré ta condition, après tout.




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